Rendez-vous mensuel CAMP 26 janvier 2020
Premier rassemblement de l'année à Courtenay. On a connu plus d'affluence, mais on a aussi piétiné moins nombreux autour de feu l'arbre à palabres. L'un dans l'autre il n'y a pas de quoi se plaindre.
On retrouve les habitués fidèles, bien entendu, mais aussi quelques nouveaux. Par exemple cette Dauphine d'un bleu que feu Michou n'aurait pas renié. Si Marcel Amont était toujours de ce monde, il aurait pu chanter: "Bleu, bleu le ciel de Provence".
Si ce n'est les jantes visiblement non conformes à l'origine, on pourrait prendre cette voiture pour une Dauphine ordinaire. Eh bien ce n'est pas le cas: son propriétaire a profondément modifié le véhicule. Je vous propose de découvrir ce que cache le capot arrière, et qui suscite tant de curiosité.
Si les tuyaux en cuivre vous font penser à une installation de plomberie, vous brûlez presque puisqu'il s'agit du circuit de refroidissement, le radiateur étant à l'avant.
Quant au moteur, c'est un organe prélevé dans une R5 Alpine. Tout le train arrière a été revu.
Plus modestement, la petite Simca 1006 GLS de Michel tient la dragée haute à la Chevrolet voisine. Produite de 1977 à 1978, son 4 cylindres de 118 cc ne développe que 55 cv, puissance suffisante pour propulser les 810 kgs à 140 km/heure.
Non loin de là, défiant la Porsche, la Rallye 2 de Marcel est d'un tout autre calibre. Nous avons en face de nous l'évolution de la Simca 1. La Simca 3 sera homologuée groupe 1.
Concernant le modèle de Michel, la petite pomme développe 82 cv dès 1294 cc. Le couple passe de 8 à 11 mkg. La vitesse de pointe passe à 165 km/h.
Les françaises habituelles sont sagement présentes. La R16 de Thierry arbore fièrement ses nouveaux rétroviseurs télescopiques qui s'allongeront facilement lors des week-end en rétro-camping.
Nos amis routiers de la région ont pris la mauvaise habitude de stationner leurs camions sur notre lieu de rendez-vous. Qu'à cela ne tienne, nos vaillantes "flat twins", interpellées par tant de sans-gêne, manifestent ouvertement leur mécontentement en osant les défier.
Il est vrai que maintenant que les camions et les voitures sont tenus de rouler à la même vitesse, c'est celui qui est devant qui règle l'allure du "gruppetto"!
Et puis, dans un vacarme inhabituel pour un dimanche matin, nous voyons, remontant l'avenue de la Gare, l'ensemble articulé ci-dessous. Fabien, son propriétaire et coanimateur du camp militaire de la bourse de Courtenay, ne s'est pas contenté cette fois de ses habituels "petits" 4X4 militaires.
Je termine par un paradoxe. Alain, carrossier à la retraite, a toujours démontré la qualité de ses restaurations.
C'est une deux litres.
Grand amateur de véhicules Peugeot dont il possède quelques exemplaires tout aussi impeccables que cette 504 cabriolet, le paradoxe réside dans la condition physique de la Panhard Z16 qui illumine son jardin.
Quel que soit l'avis que l'on porte sur la gueule de ce modèle, l'exemplaire ci dessous, qui est resté pendant des années en extérieur, ressemble plus à la gueule cassée d'un boxeur malchanceux qu'à une voiture d'avant garde!
Normalement, les prochains rendez-vous se feront au bas de l'avenue de la Gare, côté mairie. A suivre...
Rendez-vous mensuel CAMP 26 janvier 2020
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