Salon Rétro & Mode Pin-up Gien février 2019
C'est la première édition du Salon Rétro de Gien. La curiosité me pique. Il fait beau, trop beau sûrement pour un mois de février, mais autant en profiter. La 2cv sera décapotée!
Si la voie directe est la RN7, je choisis de prendre les routes de traverse, celles par lesquelles nous passions avec les copains de club à l'époque où le cyclotourisme occupait mes week-end. Ce n'est pas plus long. Par contre, c'est beaucoup plus tranquille, et le chemin est idéal pour cruiser à 70 km/h, vitesse de croisière de mon fidèle destrier aux deux chevrons.
Passage obligé par "Les Choux", petit village ou l'on accueille encore les nouveaux habitants lors d'une cérémonie à la Mairie.
Gien est plus connu pour sa faïence que pour ses Pin-Up. La faïencerie est riche de deux siècles de savoir-faire (début en 1821). La manufacture propose un musée. Toutes les informations sont disponibles sur le site internet de la manufacture.
Le salon est abrité dans la salle Guiry. L'accès y est aisé et le parking facile. A l'intérieur, les stands couvrent la période de 1940 à 1980.
Sur le parking réservé aux voitures et motos anciennes, rares sont celles et ceux qui sont venus en ancienne, et cela tant le samedi que le dimanche. C'est dommage. Le spectacle était donc à l'intérieur.
Observation: parmi les visiteurs, les femmes sont presque les seules à avoir fait un effort vestimentaire pour jouer le jeu du vintage. Et quoi de mieux que de poser devant une des voitures pour conserver un souvenir.
Dans les boutiques présentes sur le salon, le choix des bandeaux est large. La multitude de couleurs permet à coup sûr de trouver son bonheur pour assortir l'accessoire au reste de la tenue.
J'étais venu dans l'espoir de trouver pour moi une tenue propre à participer à des dîners à thèmes ou à des concours d'élégance; la cible: les années 40 / 50. Ma déception est grande. Seuls quelques costumes de théâtre en fort mauvais état sont proposés. Par contre, ces dames n'ont que l'embarras du choix.
Un marchand propose des "tourne disques" anciens. Tout fonctionne.
Un peu de nostalgie avec ces radio Radiola. Radiola fait partie de l'histoire de la radio. A Levallois-Perret, cette filiale de la "Société Française Radioélectrique" (SFR) construit des postes récepteurs sous la marque Radiola. Pour tester les récepteurs, elle diffuse des émissions expérimentales dès juin 1922.
Dans les années soixante-dix, une des couleurs à la mode était l'orange. Ce marchand en a fait le point de départ de sa décoration. Mobilier en plastique et téléphone à cadran rotatif complètent l'ensemble.
L'organisateur a pensé à tout: on trouve même un coiffeur - barbier qui se fait fort de raviver les coupes. C'est une très bonne idée.
Ici pas de "food truck" mais un combi transformé en bar à bières artisanales.
Mais qui ose dire qu'il est resté insensible aux charmes de ces Miss, lauréates du concours Miss Pin-up Val de Loire 2018? Je vous propose ici les dauphines et l'élue. A chaque jour une tenue différente! Si l'envie vous prend de découvrir l'univers de ces jeunes femmes, n'hésitez pas à aller sur leur site.
Mais le grand moment arrive avec l'entrée en scène de la dizaine de jeunes femmes candidates au concours des Miss Pin-up du Loiret. Elles viennent de la région, vont défiler deux fois et expliquer leur définition de la Pin-up. Un grand moment de solitude en écoutant certaines d'entre elles.
En ce qui me concerne, cet exercice est une première expérience, et le look de ces candidates n'a rien à voir avec les images de Pin-up que j'avais en tête: plus jeunes, plus découvertes et aux postures lascives sur de belles américaines. Ici ce n'est pas du tout le cas, et c'est tant mieux.
Et les gagnantes sont, de droite à gauche:
Deuxième Dauphine: Julie dans sa robe à cerises,
Première Dauphine: Adeline et son béret
Miss Pin-up Loiret 2019: Doriane.
Retour tranquille en passant par Langesse. Bien que n'étant pas ouverte à la visite, l'église du village mérite un arrêt. C'est un exemple d'architecture religieuse romane primitive. Selon les historiens de la région, l'édifice date du XII siècle.
Lorsqu’éclatent en avril 1562 les guerres de Religion, Nicole de CUGNAC, alors propriétaire de la terre de Langesse et ouvertement huguenot, laisse son frère, seigneur de Dampierre, massacrer le curé de Langesse et réduire à l’état de grange l’église du lieu.
En cette belle fin de journée, l'étang est calme, à peine troublé par quelques oiseaux.
Pour les mordus, rendez-vous à Paris les 23 & 24 mars au Paris Vintage Festival.
Salon Rétro & Mode Pinup Gien février 2019
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