Faites de la Nationale 7 2018 à Pougues les Eaux
Faites de la Nationale 7 2018 à Pougues-les-Eaux
Ce n’est plus l’office du tourisme de Pougues-les-Eaux qui organise l’évènement de la Faites de la Nationale 7, mais une association locale nouvellement créée: « J’aime Pougues ». Qu’à cela ne tienne, le rassemblement n’a pas marqué le pas, puisque ce sont pas moins de 650 voitures qui étaient inscrites pour cette quatrième édition. Comme toujours, certaines ne viendront pas, mais seront largement compensées par les autos qui rejoindront les convois, sans pouvoir pour autant se garer en centre ville.

Comme il y a deux ans, les commerçants ont fait l’effort de nous proposer de jolies vitrines. Appelée parfois route bleue, ou route des vacances, la RN7 était la Nationale la plus longue avec ses 996 Km entre Paris et Menton.
Peu nombreux sont les membres du CAMP (Courtenay Auto Moto Passion) qui ont répondu à l’invitation. Enfin, peu est un euphémisme, puisque nous ne serons que deux voitures à participer! Le rendez-vous est donné à Bernadette et Jean-Pierre sur le parking des établissements Basty de Montargis. Chamousette remplace au pied levé Sisette, l’OSI qui présentait la veille des signes de fuite au carburateur.

Savez-vous qu’une partie du hall d’exposition du concessionnaire Renault Basty est consacrée à une exposition de voitures anciennes ?
Cette année, les organisateurs proposent deux points de ralliement: Pougues-les-Eaux avec un petit circuit autour de la ville, ou Neuvy-sur-Loire, plus ou moins à mi-chemin entre Briare et Cosne-sur-Loire (connue dans la région pour sa centrale nucléaire), sur la RN7. Nos deux autos rejoignent le point de rencontre en moins d’une heure.

Les chiffres varient selon à qui on pose la question, mais environ 200 voitures se sont inscrites pour le départ de Neuvy-sur-Loire, et les arrivées s’étalent de 8 h00 à 9h00.
Des bénévoles nous guident sur un parking périphérique.

La carpe et le lapin? Pas du tout, l’Hotchkiss et la Plymouth Barracuda cohabitent sans aucun problème.
Voisines de stationnement : deux Rosengart de 1938. La première, verte, est une LR4 N2 coupé. La rouge est également une LR4 N2 Coach. Pour ceux que cela intéresse, la marque Rosengart, à l’occasion de ses 90 ans, sera mise à l’honneur à La Baule les 14 et 15 août prochain. Une vingtaine des membres du club participeront à l’évènement. Une Super traction cabriolet qui fut un temps propriété de Johnny Halliday sera aussi exposée pour l’occasion.
De bon matin et malgré une température plutôt fraiche, certains ont osé découvrir. Les deux jeunes filles à l’arrière de cette très belle Renault 4cv sont emmitouflées dans des couvertures: Renault n’avait pas prévu les sièges chauffants sur ses modèles Grand Large!

La vue de cette très belle auto a réveillé l’envie de Jean-Pierre de restaurer la sienne! On jugera sur pièce!
Les inscrits ont reçu par la poste la confirmation qu’ils sont bien sur les listes, mais il faut maintenant récupérer la plaque de rallye et le livre de route (qui fait quand même 3 pages). La mairie de Neuvy nous ouvre grandes ses portes et nous accueille avec un café ou un jus de fruits accompagnés de viennoiseries.
Le parking ayant une capacité limitée, c’est dans la rue que les nouveaux participants s’agglutinent et se préparent à partir.

Bernadette et JP sont chauds bouillants et nous font les oreilles de lapins. De son coté la carpe est muette.
Le road-book indique un parcours total de 58 Km pour rejoindre Pougues et annonce 75 minutes. Ce qu’il ne dit pas c’est que des arrêts, de type bouchons, sont aussi programmés. Il nous faudra plus de deux heures pour atteindre notre but. Pour vous donner une idée de la vitesse moyenne, un faux curé solitaire, tout de noir vêtu et coiffé d’un casque modèle béret, peu réglementaire mais sans doute protégé des chutes par la bénédiction divine, et chevauchant un vrai Solex, réalisera le parcours en à peine plus de temps! Eussions-nous été au cœur de l’Italie, c’est en vélo, accompagnée du maire du village, que sa soutane aurait réalisé la petite soixantaine de kilomètres! Tout fout le camp! Tout fout le camp!
Le hasard du positionnement place L’Hotchkiss et la Plymouth en tête de peloton, juste derrière une BMW 2000 millésime 1967, conduite par un membre éminent de l’organisation: c’est lui qui donne la cadence, car il faut faire en sorte que toutes les voitures déjà arrivées à Pougues soient stationnées avant l’arrivée de notre groupeto. Enfin plutôt groupetard que groupeto (dont je n’ai jamais compris le sens puisque les groupeto sont ceux qui franchissent la ligne d’arrivée des étapes du tour de France en dernier).

C’est mieux qu’à la SNCF, car, une fois arrêtés, nous pouvons descendre et tailler une petite bavette avec les compagnons d’infortune.
Et c’est là que le drame a commencé ! ce n’est pas une histoire de canard racontée par Robert Lamoureux, mais l’histoire d’une BMW qui refuse de démarrer après l’arrêt. L’arroseur arrosé en quelque sorte : notre meneur d’allure est bloqué et bloque toute la file!
Le CAMP passe alors à l’action: L’Hotchkiss fournit la puissance électrique supposée manquer et Jean-Pierre ses talents de mécanicien. Les motards qui participent à la sécurité restent pantois devant tant d’entraide et d’efficacité!

Le fil rouge sur le bouton rouge et le fil noir sur le bouton noir (décidément Robert Lamoureux ne nous quitte plus!)

Rien à faire, la foutue voiture refuse de démarrer. Nous verrons plus tard que ce sont la bobine et le condensateur qui chauffaient.
Les femmes et les enfants d’abord! Les deux ladies VIP véhiculées dans la BMW sont accueillies à l’arrière de la Gascogne qui du coup passe en tête de convoi! La France bat l’Allemagne à plate bobine!!
Comme il y a deux ans, la fausse maréchaussée est à l’inaction. Parmi ces faux gendarmes, on retrouve des retraités de la gendarmerie, des amoureux de l’uniforme et parfois même des fonctionnaires toujours en activité.
Hasard ou publicité déguisée, quelques voitures de la file stationnent en face d’un club échangiste de la région. La Dodge Dart, décapotable et décapotée, tranche avec le bâtiment aux ouvertures hermétiquement fermée. S’y passerait-il des choses que la morale réprouve?

Quand la route bleu rejoint la route rose à Tronsanges. Ceci dit, pour profiter des opportunités de la Nièvre, mieux vaut ne pas être mièvre tout en restant couvert!
Bref, nous atteignons les faubourgs de Pougues, et cette fois les bouchons ne sont pas simulés.

La peinture de cette Citroën Ami 6 Club (reconnaissable aux baguettes latérales, aux sièges avants indépendants…) est d’origine.
Nous lirons dans la presse les estimations de visiteurs, mais le cap des 20 000 aurait été atteint, et peut-être dépassé. La vue de l’avenue de Paris, coté sud, illustre bien l’affluence massive.
Bref, nous finissons par rejoindre les places qui nous étaient réservées et notre meneur d’allure, qui a pu nous rejoindre en voiture malgré deux caprices électriques, nous offre une boisson fraiche, en remerciement des services rendus à la batterie.

Faites de la Nationale 7 2018 à Pougues-les-Eaux. « ll fait chaud Ça va être ta fête On va te mettre le feu Ça va être ta fête On va te rendre heureux … » (Sébastien)
L’affiche officielle représente une 4CV. Cela est sans doute du au souvenir des premiers congés payés. De fait les pâtissiers ont repris le même modèle pour leur devanture.
Et des Renault 4cv, il y en a de toutes les couleurs et même de toutes les tailles! Il est vrai qu’il en sera construits 1 100 000 exemplaires entre 1947 (ou elle sera la star du salon) et 1961.
Dans le monde des 3 barrettes, cherchez les différences. Les trouverez-vous?
L’association Nivernaise des Amateurs de Véhicules Anciens (ANAVA) est dans son jardin. Fort de 75 membres et de 200 voitures, ce club est né de passionnés de Pouilly-sur-Loire.
Il n’y avait cependant pas que des Renault 4cv, mais aussi, par exemple, une jolie galerie de Tractions.
On ne peut pas penser vacances sans penser liberté, et penser liberté sans penser Citroën 2cv.

Mon Te-shirt spécial 2cv a remporté un grand succès auprès de la gente conductrice venue elle aussi du Loiret.
Les 2cv qui suivent appartiennent au ESPRIT 2 CV NIVERNAIS de Saint-Eloi (58). Ce club d’une cinquantaine de voitures a pour vocation d’exposer des 2cv et dérivés.

2cv AZ de 1956 ou AZ de 1961 après le remplacement du capot ondulé ou AZ de 1962? Du gris au rouge pavot en passant par le vert Embrun.
J’ai trouvé amusant de mettre face à face une Renault Ondine et sa version Gordini. La première fait partie du club des Vieux Volants Vielles Valves. La deuxième est membre de l’A.R.N.
Dans la mythologie germanique et nordique, Ondine est le féminin de génie des eaux, ou baigneuse gracieuse. Chacun aura son interprétation du qualificatif gracieuse!
La Renault Ondine est une Dauphine à la finition plus soignée. L’extérieur de la voiture propose, entre autres, des teintes majoritairement métallisées et un double pare-choc avant visible sur les photos.
Hormis ces grand classiques de la voiture populaire française, cette nouvelle édition de la Faites de la RN7 nous a permis de découvrir, ou redécouvrir, des autos moins courantes, comme cette Vespa 400 de 1957.
Présentée en 1957 comme la nouvelle 2cv française, cette minuscule voiture pouvait bénéficier d’un délai de livraison bien plus court que celui de la Citroën qui était à l’époque de 2 ans.
Pour 20 000 Francs de plus le modèle luxe offrait un pare-brise en verre de sécurité, un klaxon de route et de ville, et un cendrier… Mélange de sécurité et de gadgets. Autre temps, autre mœurs.
La voiturette sera interdite d’importation en Italie.
Le moteur est un bi-cylindres en ligne d’une cylindrée de 393 cc capable de propulser à 90 Km/h les 360 kilogrammes de l’engin. Enfin, le terme propulser est peut être exagéré.
Une voiture également issue du monde des deux roues: cette Honda 800 de 1967. Le 4 cylindres en ligne de 791 cc, gavé par 4 carburateurs, tourne à haut régime (8 000 tours) pour développer 78 CV. Le couple maximum est faible et perché à 6000 tours, mais il est compensé par des montées en régime rageuses.

Un quart des 11 000 exemplaires produits de 1966 à 1970 sera vendu en France où la voiture rivalise avec la R8 Gordini. Saviez-vous que sa version cabriolet, en blanc, fut une des voitures de Spirou?
On change de gabarit avec cette magnifique coach Delahaye 135 de 1936. Concurrente des Bugatti 57 , Hotchkiss Grand Sport 20 CV ou Talbot Lago Baby, cette voiture sera produite entre 1935 et 1952.
La cylindrée va évoluer au fil des années pour passer de 95 à 120 CV. La longueur du capot confirme bien la présence d’un 6 cylindres en ligne. Selon les versions, le moteur sera alimenté par un ou trois carburateurs. Une très belle pièce de mécanique. Pour l’avoir suivie sur le chemin du retour, je vous assure que la voiture fonctionne très bien.

La ligne est très élégante. Le propriétaire appartient au club des Annay Rétro de La Celle-sur-Loire.
A partir de 1936, la boite électromagnétique Cotal est disponible en option, mais sur cet exemplaire, point de moutardier, juste un levier de vitesse au plancher.
Sur le premier cliché, cachée derrière la Delahaye, vous n’avez pas manqué d’apercevoir une petite auto grise. C’est une Panhard Dyna Junior. Mais sa petite sœur couleur mimosa n’était pas loin. A leur calandre dite « turbine » on détecte deux exemplaires des premiers modèles. Seules 4700 voitures verront le jour. Imaginée pour concurrencer les roadster anglais, le côté minimaliste ne semble pas avoir convaincu les potentiels acheteurs. Club de Annay Rétro.
Toujours dans les petits gabarits, cette très étonnante De Rovin type D4 de 1952, création de Robert De Rovin (marquis de Rovin devrions nous plutôt dire).
Dans la famille De Rovin, il y a Raoul, constructeur français (bien que né en Espagne) de motocyclettes, cyclecars et autres voiturettes, mais qui commence sa carrière comme pilote de motos, puis de Bugatti 35 et de Delage. Du fait d’un joli palmarès en compétition, il est le plus connu des deux frères
Et puis il y a Robert de Rovin, qui reprend les locaux et ce qui reste de l’activité de Delaunay-Belleville à Saint-Denis, et qui, au dire de ce que j’ai pu lire, est l’industriel de la famille.
L’idée générale est de relancer, en cette période d’après guerre (1947) le concept de la petite voiture accessible aux gens modestes. D’un prototype animé par un monocylindre (code D1), on passe à la D2 motorisée par un bi-cylindres de 425 cc refroidi par eau puis aux D3 et D4 légèrement plus puissantes. Il en sera produit 2000 toutes versions confondues, mais dès 1954 la production ralentit puis s’arrête en 1959, face à la concurrence de la 2cv et de la 4cv.
Dans la famille Simca, je vous propose une petite pause sur ces modèles rutilants. De droite à gauche, une Simca 5 de 1936, et deux Simca 8 cabriolet 1200 respectivement de 1949 et 1950. Sans prétendre ici refaire l’historique de la collaboration entre Fiat et Simca, retenons simplement que le point commun entre ces deux modèles est qu’ils ont été initialement conçus en Italie par Fiat, et produits en France.

Les Simca 6 et 8 cohabiteront au catalogue du constructeur pendant une dizaine d’années. La Simca 8 blanche de 1950 fait partie des dernières produites.
Dans la chronologie de la gamme Simca, c’est l’Aronde, ou Simca 9, qui va remplacer la Simca 8. A coté des Simca 1307 – 1308, le club Simca France expose un modèle Sport de 1954.
La Simca 9 sport est conçue sur la base du soubassement de la nouvelle Aronde, sur laquelle une carrosserie de coupé est montée. La ligne est signée des stylistes de Facel-Metallon et de Simca,

Le point faible de cette voiture est son moteur insuffisamment puissant. Elle ne restera pas longtemps au catalogue.
Il faut attendre le début des années 60 pour voir apparaître la Simca 1000 et un an ou deux plus tard la Simca 1000 coupé comme le bel exemplaire rouge ci dessous. A ses côtés, en bleu métallisé, son évolution, la 1200 S dont le dessin initial de Giorgio Giugiaro est retouché par Marcello Gandini.

Nous avons devant nous deux adhérents du club Simca Bertone qui dispose d’un site internet
Un autre exemplaire de la Simca 1000 coupé (modèle 1965) était niché dans le groupe du club des Vieilles Soupapes Morvandelles.
Mais à Pougues, un individu à l’allure un peu suspecte circule au milieu de la foule en réalisant des facéties à travers l’imitation de François, le facteur incarné par Jacques Tati dans le film « Jour de fête ».
Deux avant-guerre étaient à vendre: la première est une Peugeot quadrilette 172 BC de 1924, la deuxième est une Citroën 5HP de 1926.
Considérant le nombre de voitures présentes, ce reportage déjà long pourrait durer bien plus, mais le trop étant l’ennemi du bien, j’ai choisi de ne pas faire d’inventaire complet.
la Chevrolet Corvair rouge ci-dessous est de la deuxième génération. Qui doit on croire? Les membres du Chevrolet Club de France qui présentent sur leur site internet le modèle comme un excellent début de collection, ou ceux qui disent que la tenue de route relative fut le motif de procès à l’encontre de Général Motors?
Ceux qui lisent assidument LVA reconnaîtront peut-être cet ensemble. Une petite photo, vue de dos, en page 20 du N° 1817 illustre sa visite au salon Car Entr’aid d’Amiens.
Stationnée en haut de l’avenue de Paris, on peut s’interroger sur le choix de l’emplacement. Pour tout vous dire, le petit carré d’herbe réservé au rétro camping n’est ni bien grand, ni bien placé, car en plein centre du village et peu propice à un départ anticipé. Bref cette voiture et son histoire sont racontées avec force détails sur le site de son propriétaire: Peugeot 404 Passion.
La journée se termine doucement au pays de la RN7. A 18heures les voitures commencent à partir et nous ne tardons pas à faire de même.
Au retour, une petite halte au relai des 200 bornes, un des lieux célèbres de la route bleue. Boisson en terrasse parmi tous les collectionneurs qui ont fait comme nous.

L’ancienne station-service/hôtel-restaurant de Pouilly-sur-Loire a vécu les grandes heures de la RN 7, la célèbre route des vacances. Un couple venu de l’Hérault a rouvert les portes de l’établissement depuis le 17 octobre 2016.
Belle journée. Merci à Christophe et son épouse pour le repas du midi. Un grand bravo aux organisateurs pour cette première édition en solo.
Faites de la Nationale 7 2018 à Pougues-les-Eaux
Courtenay 2018 pour les 70 ans de la Peugeot 203
Courtenay 2018 pour les 70 ans de la Peugeot 203
« Une voiture réussie dans ses moindres détails », tel était un des slogans publicitaires de Peugeot quant la Peugeot 203 était commercialisée!
Laurent, maître de cérémonie de la bourse exposition de Courtenay, ne s’y est pas trompé, puisqu’il en possède une! Le chef a toujours raison, c’est bien connu.
Le Courtenay Auto moto Passion visait 70 voitures, une par bougie. Hélas nous étions loin du compte, mais réunir plus de 30 exemplaires est déjà une réussite.
Tout commentaire serait superflu. Je vous laisse librement prendre connaissance des arguments de la marque au Lion. La documentation m’a été aimablement prêtée par Super Patrick. Nous l’en remercions!
Ce qui est sûr, c’est que la Peugeot 203 est née juste après la guerre, et a été présentée au salon de 1948.
Regardez bien cette photo, et devinez dans quel coin de Courtenay elle a été prise.

C’est une blague. La photo a été prise par mes soins juste après la bourse, à Sousse, ville de Tunisie, au hasard du retour à l’hôtel. Cela explique la mosquée en arrière plan.
Après une visite touristique des faubourgs de Courtenay, les visiteurs arrivent nombreux. Et parmi ces visiteurs, bien sûr des 203 attendues en nombre.
Toutes les couleurs seront présentes, et dans l’ensemble les voitures sont en bon état.

Si de prime abord ce bleu peut choquer, sachez que dans le nuancier des 203 DS, il y avait 4 couleurs métallisées dont un bleu qui ressemble à celui-ci.
C’est de l’un des côtés de l’Avenue de la Gare que les bénévoles placent les 203.
Toutes versions confondues, ce sont environ 685 000 – 700 000 exemplaires de 203 qui ont été construits (suivant les sources). Des berlines, certes, mais aussi des breaks ou familiales, des camionnettes, des coupés, et des découvrables.
Les chiffres indiquent 11 500 exemplaires de 203 découvrables produites. Selon les propriétaires, les deux découvrables sont des originales.
Les trois exemplaires que vous avez sous les yeux appartiennent à Philippe. Il a trouvé deux copains pour que ses trois voitures soient présentes. Quelques soucis mécaniques, de freinage et de bobine ont allongé le trajet depuis l’est de la Seine et Marne. Je vous rassure, le retour s’est effectué sans encombres.
La première, la noiraude, est une modèle 203 C du 10 octobre 1958. C’est la voiture que ses parents ont offerte à Philippe pour le récompenser d’avoir obtenu son BAC, un 10 octobre 1985! Sa première voiture et sa première voiture de collection.
La grise est une fourgonnette 203 C5 de 1959
La Bordeaux dont on aperçoit juste le bout du nez est une 203 A de 1950.
Si la majorité des voitures présentes étaient en configuration d’origine, celle-ci a fait l’objet d’une sévère transformation.
Le show aurait été à son comble si un des propriétaires de 203 Darl’mat nous avait fait l’honneur de se joindre à la fête!.
Conception Française, classe internationale!
Courtenay 2018 pour les 70 ans de la Peugeot 203
Rendez vous mensuel Montargis avril 2018
Rendez-vous mensuel Montargis avril 2018
Le temps est clément, même si le soleil est un peu voilé. Au moins il ne pleut pas en ce dimanche 15 avril 2018. La Place de la République est pleine et Dominique Viginier, président de Sury-Auto-Collection et animateur de cet évènement, guide les voitures qui arrivent.
Bon nombre d’habitués ne sont pas au rendez-vous. Une des explications possibles est que les « Dingos Nivernais » organisent eux aussi, à moins de 10 Km, un évènement: un slalom sur le circuit d’entraînement motos de l’auto-école Viaene du côté de Vimory.
Si je devais résumer le plateau des voitures présentes, je dirais: 2CV et Américaines.

A quoi ça tient d’être heureux? A trois fois rien si on veut, mais, à la couleur jamais, à la couleur jamais, à la couleur jamais…. Au rang des apparences, c’est la plus dérisoire, c’est sans importance. Au rang des apparences c’est la plus accessoire, le blanc, le jaune, le noir… On t’aime de toutes les couleurs, de peau, de drapeau et d’ailleurs. Entre le bleu et le rose on ne fait pas la part des choses, t’es beau à l’intérieur…..(Ronan Luce)

Exception: sportive à l’Italienne. D’ordinaire les propriétaires de Ferrari viennent faire un tour. Aujourd’hui, seule une Lamborghini représente l’Italie à son plus haut niveau: une sublime Gallardo LP570.

Quand les mètres carrés sont comptés, ce qui est le cas sur cette petite place, l’encombrement de ces américaines peut être un soucis, mais aujourd’hui la concurrence est faible.
Les rayons du soleil commencent à darder, et, tous les spécialistes vous le diront, c’est le moment où les vipères sortent se réchauffer.
Et quand on parle Vipère, on pense Dodge Viper. Cette auto est une référence dans la catégorie des « Muscle cars ». A ce jour, trois générations se sont succédées depuis 1992. La SRT 10 que nous voyons est de la troisième génération: 2003-2008.

Que dire si ce n’est que la sportivité abordable à la française est bien différente des standards US.
Si la Viper appartient au groupe Chrysler, General Motors est également représenté.

A ses côtés, un pick-up GMC surbaissé. On se demande toujours comment ces voitures passent sans encombre les ralentisseurs, tellement elles sont basses.
Quelques anciennes de France et d’Europe sauvent l’honneur.
Les Peugeot 404 se sont regroupées le long du trottoir, suivies par une Citroën Traction.
On remarque aussi que ce rendez-vous est devenu aussi un point de rencontre pour motards (mais le motard, sage, s’assoit au café).
La Matra Bagheera X est le haut de gamme des Bagheeras. Produite pendant 3 ans, d’août 1977 à avril 1980, on distingue les millésimes à quelques détails, comme la sellerie ou les couleurs.
Celle que nous voyons est un modèle 1980 reconnaissable à ses sièges en tweed et à sa robe bicolore Vert California Métallisé/Vert Hudson Métallisé – 8390/8391.

Le moteur est le 1442cm3 de 90ch avec deux carburateurs double corps et allumage transistorisé à effet Hall. Pour en savoir plus, je vous conseille de suivre le lien suivant.
Devinette: trouvez l’intrus .
Et pourquoi? Parce-que les deux autres sont des Vedettes. Attention, des Simca Vedettes, pas des stars de cinéma. Je n’ai pas trouvé trace de films dont la voiture vedette soit une Vedette (cela ressemble à un sketch de Raymond Devos!).
Effectivement la blanche a été customisée sur la base d’une Vedette, mais à la manière des customs US.
Il a fallu 7 ans et 2000 heures de travail pour obtenir ce résultat. Que l’on approuve ou pas la transformation, le travail est remarquable.
Et vers midi la place se vide. Le Picon Bière, le barbecue ou le repas chez la belle-mère… Et toi André c’est quoi ta raison?
Rendez vous mensuel Montargis avril 2018
Bourse exposition de Courtenay 2018: Le rétro camping.
Bourse exposition de Courtenay 2018: Le rétro-camping.
Depuis quelques années la bourse de Courtenay devient le lieu incontournable du premier rassemblement des rétro-campeurs de la région. Ceux d’entre vous qui étaient présents l’an dernier reconnaitront certaines des caravanes ou des fourgons aménagés déjà vus en 2017, car les campeurs sont fidèles quand l’herbe est moelleuse.

Les premiers visiteurs arrivent progressivement dès le samedi après-midi pour passer la nuit sur place. Quoi de plus naturel pour des campeurs. La météo est favorable. Après toutes les pluies de ces dernières semaines, ce samedi a réellement un air de printemps.
Un des premiers arrivés est Thierry, l’homme qui s’est occupé d’activer son réseau pour faire venir un maximum de campeurs. Ses chiens ont trouvé l’activité favorite de cette fin de semaine: la sieste!

Le Renault Colorale est de sortie, et pour l’occasion la benne a même eu droit à un couvercle. Une petite barque chinée il y a peu complète la mise en scène.
En hôte soucieux du bien être de ses congénères, Thierry fait le tour des campeurs installés. On ne saurait refuser le pot de l’amitié.
Contrairement à beaucoup de fourgons adaptés pour le camping par leur propriétaires, ce J7 de 1974 a été aménagé par l’usine Peugeot de Sochaux. Il n’aura donc pas comme obligation de passer en carte grise de collection pour pouvoir rouler, contrairement aux fourgons aménagés et dont la carte grise ne spécifie pas le nouvel usage.
Quelques tables en formica mises bout à bout, des assiettes en plastique, des verres à moutarde, des pliants et le tour est joué.

Une bouteille de rosé et du pastis complètent le tableau champêtre nécessaire pour sceller l’amitié.
Passons aux différents concepts de rétro camping de nos amis amateurs de Citroën de petite cylindrée, à savoir les 2cv et assimilés.
Quelle type de caravane peut être tractée par un flat twin de moins de 30 cv ? une petite Eriba bien sûr!
Une alternative, c’est de ne rien tracter et d’utiliser une 2cv camionnette. Mais comme la longueur est un peu juste, on complète par une tente du commerce dont l’ouverture semble avoir été faite sur mesure pour laisser entrer la partie arrière.
En fait la tente sert uniquement d’abside pour décharger tout le bazar qu’un grand coffre peut contenir.

C’est au soin apporté par le campeur à protéger son tapis de sol que l’on reconnaît les méticuleux. Ceci dit, on peut aussi enlever ses chaussures et le résultat est le même, sauf que l’on évite de trimballer des cartons.
Au final, c’est décidé, on va dormir dans la voiture. Mais avant il faut monter le lit. Et monter est bien le mot. Sommier à lattes. What else?

Axe d’amélioration: mettre les lattes sur rotules. L’espace laissé entre les lattes et le sol a pour vocation de servir de rangement.
Rabattre les dossiers et boulonner les deux dernières cervicales, à moins que ce soit la place des pieds.
Deuxième alternative. On prends toujours une 2cv camionnette, façon épicier, galerie de toit incluse. En Islande ou dans des pays qui regorgent de bestioles peu sympathiques, le couchage serait sur le toit.

On remplit le coffre de tout un tas de trucs qui n’ont aucun rapport avec le camping, et on n’a toujours pas trouvé de solution pour le couchage.
Et là, surprise: une deuxième camionnette, enfin un morceau de camionnette, a été transformé en remorque.
Comme la longueur utile est insuffisante, le propriétaire a fait ajouter un morceau au bout. L’essieu n’a pas été changé. De fait les roues ne sont pas centrées. Par ailleurs, le propriétaire avait quelques doutes sur l’étanchéité de la jointure.
Ici le système D domine, parce qu’il faut mettre la remorque de niveau et surtout la stabiliser. Comme il n’y a pas de stabilisateur intégré (une amélioration à apporter) ce sont le timon et la roue jockey qui servent à assurer la stabilité de l’ensemble.

Planche en bois pour réduire le poinçonnement au sol, planche en bois sur laquelle repose le timon et des chandelles en sandwich.
Mais tout l’art consiste à mettre de niveau l’ensemble. Et pour cela rien ne vaut un bon niveau à bulle.
Bref, une fois l’installation terminée, le contenu de l’épicier itinérant est déballé sur l’herbe.

En Chine, j’ai vu des vendeurs ambulants de fruits et légumes qui dormaient sur leur charrette. Ici c’est un peu la même logique. On dort à côté de la marchandise.
Mais quel est le rapport entre le rétro-camping et cette cabane en bois?
C’est très simple: ce fourgon Citroën HY a été habillé en bois et transformé en chalet – camping car
A coté les « traditionalistes » profitent de la quiétude du lieu.
Une belle DS et sa caravane très vintage.
En plein centre du terrain, on trouve un petit véhicule qui mélange sa vocation militaire d’origine et un côté affirmé « Peace & Love ».
Mais le plus anachronique est l’aménagement très conventionnel et très complet de l’intérieur.
On trouve ici la seule pliante de la manifestation: une Rapido fabriquée à Châtillon-sur-Colmont dans le département 53. Il y a un site internet qui s’est spécialisé sur ce type de matériel. vous y trouverez plus de détails sur la marque.

Ces modèles de caravanes pliantes qui se montent perpendiculairement aux roues, me surprennent toujours.
Observons que le retro-campeur se déplace avec des amis ou de la famille.
Le rétro-camping c’est donc aussi se retrouver entre amis. C’est ce que font tous les ans les membres du club des « Vieux Démarreurs » basé dans l’Yonne.
Une pensée émue cette année pour un de leurs anciens membres décédé depuis peu. Cette pancarte représente sa voiture. Une jolie attention.
Quelques Combi VW dont ce très bel exemplaire.
Le terrain étant complet, c’est sur le parking voisin que les membres du VW Gang 77 se sont installés le dimanche. Pour avoir tous les détails de leur manifestation du 12 mai à Egreville, allez sur leur page Facebook.
En résumé, en dehors d’une pluie nocturne, pour sa vingtième édition, la bourse exposition de Courtenay aura permis aux rétro-campeurs de passer un week-end sympa.
Bourse exposition de Courtenay 2018 La préparation
Bourse exposition de Courtenay 2018 – La préparation et le travail des bénévoles
Toutes les manifestations ne sont rendues possibles que parce que des bénévoles s’investissent pour les réaliser. Chacun le sait, mais il est utile de le rappeler. La bourse exposition de Courtenay ne fait pas exception à la règle.
Vous ne verrez jamais dans la presse spécialisée l’envers du décor. Tout au plus interroge-t-on l’organisateur qui dit à peu près toujours la même chose; il rappelle l’histoire de l’évènement et donne quelques chiffres de participation.
Je veux vous montrer ici le travail réalisé la veille par toutes les « petites mains », comme on les appelle ici, sans esprit péjoratif, mais simplement parce que les tâches réalisées sont un travail manuel sans gloire.
Tout d’abord vient le marquage des emplacements, sous la direction de notre chef boursier, Philippe, pour que les boursiers retrouvent rapidement l’endroit qui leur a été affecté.

Philippe est facile à trouver, et pas uniquement en raison de sa stature, mais parce qu’il porte toujours un chapeau. C’est en quelque sorte sa marque de fabrique.
Quand le soir du samedi vient, et que la nuit approche, des exposants arrivés le samedi sont déjà installés.
Sous la halle, la méthode est la même, et c’est Frédéric et son équipe qui veillent à ce que les marquages soient bien rectilignes.
Et puis à Courtenay, sur demande, on procure aux exposants de la halle qui le souhaitent des tréteaux et des tables réalisées par notre menuisier, Francis. Stockés dans le local du club, il faut les apporter sur place, et c’est Jean-Luc avec sa remorque perso qui dirige l’opération d’une main de maître.
Vers 20h30, la halle sera fermée et sécurisée. Les exposants pourront aller manger et dormir l’esprit tranquille, d’autant que des vigiles vont surveiller tout le périmètre pendant la nuit. On n’est jamais assez prudent. C’est aussi cela le service du Courtenay Auto Moto Passion.

L’avantage de venir s’installer la veille, c’est que les véhicules des boursiers peuvent venir décharger sur place, avant d’aller stationner sur le parking qui leur est réservé.
Le service au public, c’est aussi de disposer des WC portables aux quatre coins de la bourse, et, pour éviter que des plaisantins à l’humour aussi douteux que leur hygiène ne viennent les souiller pendant la nuit, ils restent cadenassés jusqu’au matin. Super Jean-Pierre et son chariot élévateur « vintage » vont passer une partie de l’après-midi à les mettre en place et ensuite à mettre le produit chimique qui va bien.
Parce que des critiques avaient été formulées il y a quelques années sur la signalétique au sein de la bourse, et aussi parce que la superficie occupée augmente d’année en année, le CAMP investit tous les ans dans des panneaux directionnels, qu’il faut bien entendu rendre visibles, et accrocher le plus haut possible. Ce sont les deux copains d’école Jean-Pierre et Francis qui s’y collent. Le tandem fonctionne bien: si j’osais, je dirais que l’un parle beaucoup et l’autre entend mal, donc tout va bien.
Travail en équipe toujours pour ériger le barnum qui va servir au bar du club, dans la halle, sous la gestion de Maribel, Claudine et leurs amies, réquisitionnées pour l’occasion. .
Un traiteur proposera demain des plateaux repas. Dans bon nombre de salons, on voit les visiteurs manger debout ou assis par terre. A Courtenay on propose de manger assis, à l’abri. Pour cela, encore faut-il dresser les tables et, acte suprême, mettre la nappe, même si ce n’est qu’un plastique aux couleurs d’un de nos sponsors, le Crédit Agricole. Cette fois-ci ce sont Dominique et Isabelle qui sont dans l’action.
Et voila, tout est prêt pour recevoir dignement le public.
Du coté du pôle moto, on s’active aussi. Les machines qui seront exposées arrivent progressivement et sont mises à l’abri sous un barnum monté juste devant la mairie.
L’ensemble va être fermé avant la nuit.
Mais il y a aussi tous ceux qui ont travaillé avant, comme Laurent, chauffeur routier de métier, qui s’est chargé d’aller chercher sur Orléans un camion de pompiers garé, en attendant le jour J, bien à l’abri dans le garage d’une maison du village.
Du côté des militaires on s’active depuis le matin pour proposer dès l’aube un camp chaque année renouvelé.
L’avenue de la gare est presque vidée des voitures modernes en stationnement. C’est l’artère phare de la bourse. Y seront stationnées les Peugeot 203, les caisses carrées, les Simca, quelques OSI, et bien d’autres.
Les maisons bourgeoises qui bordent l’avenue de la gare de Courtenay ont été construites dans des styles différents, mais révèlent un passé glorieux. Si souvent aujourd’hui les quartiers à proximité des gares ne sont pas les plus prisés, à l’époque il en était autrement.
Nous n’avons pas parlé ici de tout le travail réalisé en amont par une petite équipe: solliciter les commerçants pour financer le livret, concevoir l’affiche et le livret et toutes ces publicités, penser à tous les détails et commander tout un tas de matériel, faire venir des matériels rares, et, surtout, communiquer avec les boursiers pour les enregistrer… C’est la partie qu’aucun reportage photo se saurait illustrer.
Enfin, penser que l’histoire est finie serait une grave erreur, car tout ce qui a été réalisé doit être défait le dimanche soir en moins de temps, et, debout depuis l’aube, les bras seront moins vaillants le dernier jour, quand tous les organismes sont usés.
Merci à toute l’équipe et que la fête commence.
Bourse exposition de Courtenay 2018 La préparation
Rendez vous ABVA Saint Brieuc 01 avril 2018
Rendez vous ABVA Saint-Brieuc 01 avril 2018
Un voyage imprévu à Saint-Brieuc et un coup d’œil au calendrier LVA des rendez-vous mensuels suffisent à organiser ma matinée du dimanche de Pâques.
Le souci en Bretagne est l’incertitude quant à la météo. Relativisons cependant cette assertion, car en ce moment, sauf peut-être dans le sud-est, le climat est partout plutôt d’humeur humide.
Bref, au réveil, le ciel est dégagé et les premiers rayons de soleil de la journée illuminent les conifères majestueux sur lesquels donne la fenêtre de ma chambre.

Nous sommes dans le département des Côtes d’Armor, donc le granit fait partie des matériaux de construction de base.
Hélas, ici bas, le temps change plus vite qu’il ne faut de temps pour le dire, et le ciel graduellement se voile. En contrebas du quartier St Michel et de l’autre côté du pont de la RN12, le port du Légué, théâtre des opérations de ce rendez-vous Breton, s’embrume légèrement.
En bas, de l’autre côté du pont d’Armor, sur la Place de la Résistance, les voitures arrivent doucement. Il faut vous dire une chose: les collectionneurs bretons se lèvent tard le dimanche matin! Vous pouvez constater que la place est peu remplie et pourtant il est 10 heures passées. L’affluence, car il y aura affluence, se produira plus tard, à l’heure où les églises se vident. L’explication alternative réside peut-être dans le point de départ des voitures. Certaines viennent peut-être de loin.

Austin mini cabriolet primrose et sa remorque assortie ou Buick Electra 225 de 1970? la Buick mesure 5,73 m de long. Difficile de rivaliser à qui a la plus grosse malle, pour la puce d’Alec Issigonis.
Ce rendez-vous de l’Association Bretonne des Véhicules Anciens, communément appelée ABVA, possède une particularité: un commentateur équipé d’un micro et d’une sono. L’homme interroge les nouveaux arrivants sur leur voiture et les laisse exprimer toute leur passion, comme le fait, au moment de la photo, le propriétaire de cette fort belle Mercedes 220 S de 1964.
Autre collectionneur persévérant que le propriétaire de cette Mercedes 250 SE de 1967 (ou W 108) qui l’a cherchée pendant 10 ans pour finalement la dénicher en Allemagne il y a peu. C’est sa première sortie. C’est un très beau coupé de luxe, comme les photos suivantes l’illustrent.
Moins prestigieuse est cette rutilante 202 découvrable. Notez l’évolution entre les véhicules produits dans les années 40 et la 205 GTI qui stationne à ses cotés.
Sans être médisant, la peinture de cette Peugeot 201 D est bien moins réussie. Un de ses copains l’a gentiment fait remarquer à son propriétaire, en pointant du doigt les coulures.
Sortie d’usine en 1936, les 1307 cc du 4 cylindres ne développent que 28 CV et peinent à propulser les 1070 kg à plus de 70 km/heure.

A défaut d’être réglementaire, la plaque d’immatriculation confirme l’origine de l’auto: nous sommes au pays des binious et de la reine Jeanne.
Les réactions du public sont parfois surprenantes et révélatrices de leur manque de vécu face à une direction à droite.
La marque Singer est peu connue en France. C’est un constructeur Britannique qui n’a rien à voir avec les machines à coudre. Forcément le volant est à droite ce qui ne pose problème que dans les deux cas suivants: les péages d’autoroutes ou de parking et pour doubler. Ces autos ne sont pas faites pour l’autoroute et, considérant la faible puissance, doubler relève d’un comportement suicidaire.
Ce roadster Singer 9, type A de 1947 était un concurrent des MG TC & TD. La marque sera absorbée en 1955 par le groupe anglais ROOTES propriétaire de Talbot London, Sunbeam, Hillman et Humber.
Ce modèle n’a été construit qu’à 400 exemplaires. Sa restauration date de 1990.

Le tableau de bord est complet avec un manomètre de pression d’huile, jauge carburant et ampèremètre, température d’eau et montre.

Même restaurée, il faut parfois bidouiller, comme cette cale en bois pour relever l’angle de l’assise du siège.
Petit à petit la place se remplit. Une équipe de bénévoles guide les nouveaux arrivants pour les placer en fonction du type de voiture. Ce sont les Américaines qui occupent l’extrémité est du lieu.
Retour sur une française très rare puisque produite à seulement 200 exemplaires sur ses 3 ans de commercialisation: La DB Le Mans.
Il y en avait une à vendre chez Osénat en juin 2016. C’était un modèle grand luxe, reconnaissable entre autres à ses doubles projecteurs verticaux ressemblant à ceux d’une Facel Vega, et équipé d’un moteur Renault.
Le surnom de cette auto était « le Renée Bonnet missile ».
La voiture partage avec la Panhard PL17 le châssis et le moteur. Toute la carrosserie est en fibre de verre.

Cette voiture est motorisée par un moteur Tigre Panhard. Ce n’est que plus tard, après la séparation de Renée Bonnet et Charles Deutsch, que les moteurs Renault remplaceront les Panhard.
Retour chez nos amis Ricains, avec cette monumentale cabriolet 4 places Packard de 1936. Le capot n’ayant pas été levé, il m’est difficile de dire quel est le moteur.
Au début des années 1930, Packard était la marque américaine de luxe la plus connue et la plus diffusée au monde.
Cette petite Amilcar C3 de 1933 est attachante. Vendue par un garagiste douteux du Morbihan à un passionné, elle est à de nombreux égards dans son jus, et son propriétaire en parle avec beaucoup de tendresse.

La carrosserie est particulière, car ce n’est pas un coupé docteur puisqu’il y a de la place derrière les sièges avant.

Le moteur est un petit 4 cylindres 877 cc en 12 volts qui suffit à mouvoir l’auto considérant le faible poids (520 kg) de l’ensemble.

Le placage du tableau de bord a été soumis aux affres de l’humidité. Comme vous pouvez le voir, le pare-brise est ouvrable. La boite est à 3 vitesses.
Vous savez que la Bretagne est une terre de voitures anciennes. Cette Ford 1915, bien restaurée, participe régulièrement au tour de Bretagne. C’est une garantie de fiabilité.
Le moteur est, à l’instar du reste, propre et entretenu.
La pièce rare de la matinée fait son entrée. Une simple 2cv me direz-vous. Oui, mais un modèle 1956 qui, dans son état d’origine, ne totalise que 18 000 Kilomètres. Elle a été trouvée localement et ne servait que pendant les vacances.
Ce qui est exceptionnel, c’est que les protections de garnitures de portières en papier sont toujours sur la voiture et ses déchirures laissent voir le tissu d’origine!

Comme souvent, un petit coussin donne l’illusion de compenser la mollesse des sièges. Notez que le tissu est également dans un remarquable état de conservation
Les plus fidèles d’entre vous connaissent cette voiture, puisqu’elle était au Rendez vous de Lanvollon en décembre 2017 et dans les rues de Saint-Brieuc lors du week-end de la coupe Florio en août 2017.

Décoration basket version chaussure et pas pannier à œufs comme ceux utilisés pour tester les suspensions dans les débuts de la 2CV.
Il en est de même pour cette ZAZ 968, présente au même endroit, lors de l’exposition le jour de la coupe Florio.
En août je ne vous avais pas montré le moteur de cette petite Ukrainienne; c’est maintenant fait. C’est drôle de voir un V4 pour une aussi petite cylindrée (1197 cc). Les 720 Kgs sont propulsés (enfin c’est un grand mot) à 120 Km/h.
Si les voitures sont nombreuses, les motos ne sont pas en reste. En second plan, vous avez reconnu une belle Norton 750 Commando bleue.

Recyclage de selle de Solex. Comme je connais les montées qui entourent le port du Légué, je me demande comment la faible puissance de ce classique du transport urbain a fait pour hisser son conducteur à la fin de l’exposition.
Un petit arrêt sur cette Horex de 1952. Le nom HOREX provient de Hombourg la ville de fabrication et de REX du nom du verrier qui est à l’origine de la marque. Attention, nous parlons de Hombourg en Allemagne, et plus précisément en Sarre, et pas de la ville Alsacienne du même nom. Créée en 1923, Horex sera rachetée par Daimler-Benz en 1960.
Gilera (rouge), Honda et Moto Guzzi assurent la diversité des modèles et des cylindrées.
Comme toujours, la société Alcyon débute par une activité de fabrication de vélo dès 1902 à Neuilly-sur-Seine. C’est à partir de 1904 que son fondateur Edmond Gentil se penche sur les deux-roues motorisés.
Pour concevoir sa première machine, la marque française se tourne vers le motoriste suisse ZL également connu sous le nom de Zedel ou Zürcher et Luthi. Leur collaboration donne naissance à une motocyclette de 350cm3.
Un boursier s’est installé sur le trottoir de la poste. Au regard de ce qu’il offre, je ne pense pas qu’il ait battu son chiffre d’affaire en ce dimanche de Pâques.
Et pour conclure ce reportage, un magnifique side-car Terrot de 1946. Une bonne solution pour les motards partageurs! ceci dit la dame ne sourit pas vraiment!
Pour plus de photos, même si les miennes ressemblent parfois aux leurs, allez sur la page Facebook de l’ABVA.
Rendez-vous ABVA Saint-Brieuc 01 avril 2018
Osenat vente aux enchères 24 mars 2018
Osenat vente aux enchères 24 mars 2018
Beaucoup de monde pour cette vente aux enchères de mars 2018! Sûrement moins que de grognards lors de la campagne de Russie, mais nombreux étaient ceux qui étaient au rendez-vous, tant le samedi matin que pour la vente de l’après-midi.

Chacun sait que Napoléon signe son abdication le 04 avril 1814 au château de Fontainebleau, deux ans après la retraite de Russie. C’est sans doute cet évènement historique qui explique la présence de cette peinture dans les locaux de la maison de ventes OSENAT.
Ce sont pas moins de 66 voitures qui sont proposées à la vente par OSENAT en ce samedi 24 mars 2018. Les locaux sont certes spacieux, mais l’ensemble aurait eu du mal à tenir. C’est donc sur la place du Général de Gaulle que certaines voitures sont stationnées. Très bonne idée pour faire de cette vente un évènement connu de tous les passants, d’autant que le beau temps est au rendez-vous.

Mettre les Citroën 2CV camionnettes en premier plan est une super idée, car elles tapent bien à l’œil.
A l’intérieur la disposition des véhicules est classique. Sur la scène, en haut à gauche, la vedette de la vente: une Bugatti type 44 de 1928. Plus bas la majorité des plus anciennes. Nous y reviendrons plus loin. Les cordons censés maintenir les visiteurs et curieux à une distance respectable des voitures sont ici plus pour le principe que pour être efficaces. J’ai même vu un père laisser son très jeune fils monter dans toutes les autos. Connaître et tutoyer Stéphane Pavot devrait, selon moi, dicter une conduite encore plus respectueuse.
Lors de cette vente aux enchères de juin 2017, une équipe de la télévision filmait la séance. Un reportage a d’ailleurs été diffusé il y a peu à la télévision. Eh bien sur cette photo, j’ai l’honneur d’apparaitre. Comme quoi ….

Souvenez vous, sur le podium c’était la Tracta type A Gephy de 1927, adjugée à 602 K€ hors frais en juin dernier.
Beaucoup moins prestigieuse que la Tracta de l’ingénieur Grégoire, cette voiture pour enfant, une petite Maserati 250F de fabrication artisanale, a quand même été adjugée à 4 800 €!
La pièce maîtresse de cette vente est cette Bugatti 44 de 1928, au châssis nu livré au carrossier de Courbevoie, Vanvooren. Dans les recherches sur l’origine de cette voiture, un faisceau de preuves semble démontrer que la première propriétaire était l’artiste Simone Berriau, (1896-1984) soprano et actrice, qui relate dans son autobiographie: » je conduisais comme une folle sur les petites routes mal entretenues qui sinuaient dans les pinèdes ,entre les collines de l’arrière-pays. Je me grisais de vitesse au volant de mes deux Bugatti, une 3 litres racée et un monstre rugissant de 5 litres, et m’entraînais pour les rallyes régionaux (j’ai participé à plusieurs courses Cannes-Monte- Carlo et Cannes – Saint-Raphaël). C’étaient des voitures décapotables; Cécile Sorel retenait à deux mains ses immenses chapeaux alors que j’avais opté pour la jugulaire, prenant une habitude dont je ne me suis jamais départie »

Le nom de Simone Berriau est pour toujours attaché à celui du théâtre Antoine, boulevard de Strasbourg à Paris; elle en sera la directrice de 1943 à 1983.
La voiture a fait l’objet d’une restauration à la fin des années 60, mais le temps a passé et 30 ans dans une grange ont laissé des stigmates.

Cette voiture a fait une brève apparition dans le film Raboliot, tiré du roman éponyme de Maurice Genevoix, et tourné en Sologne en novembre 1972.
Une belle restauration serait nécessaire pour cette rare Bugatti adjugée 300 K€, soit 360 K€ avec les frais. Osenat n’avait pas jugé utile d’inscrire l’estimation au catalogue; c’est mauvais signe pour les petits joueurs.
Cette Le Zebre de 1911, bien qu’ayant fait partie de la collection Kronenbourg, ne possède ni l’aura, ni l’historique de la Bugatti précédente. Estimée entre 15 et 18 K€, l’enchère débutée à 10 K€ s’arrête à 13 K€ hors frais. Une occasion d’acquérir une partie de l’histoire de l’Automobile du début du siècle à petit prix.
Le cahier des charges était: « simplicité, qualité, fiabilité, robustesse, économique ». C’est de cet objectif que vient le nom « Le Zèbre » car, comme le disait une publicité de l’époque: « le Zèbre court 3 fois plus vite et mange 2 fois et demi moins que le cheval ».
Peu de détails sur l’histoire de cette très belle Alfa Roméo 6C 1500 de 1927. Le moteur est un simple arbre, mais non conforme à l’original puisque cubant 1700 cc au lieu des 1487 initiaux.
La carrosserie est signée du londonien James Young.

Osenat vente aux enchères 24 mars 2018. Débutées à 41 K€, les enchères, très disputées, se termineront à 101 K€ hors frais (soit 121 200 € frais compris).
Le lot 102 sera également bien disputé. Il s’agit d’une La Buire type A de 1910. Pour une fois, le nom de la marque n’est pas issu du nom de son fondateur, mais du nom du quartier de Lyon dans lequel se trouvait l’usine. De loin on peut penser qu’il s’agit d’un fiacre, tant la forme de la carrosserie est issue de celles des véhicules hippomobiles du début du siècle dernier. Adjudication pour 52 200 € frais inclus.
Un détail que vous saurez apprécier: non seulement les châssis des vitres sont en bois, mais les verres sont biseautés.

Conduite à droite comme il se devait à l’époque. Cette voiture fut un temps la propriété de Henri Malatre.
La Talbot T15 Baby 1938 qui suit est la troisième voiture la plus chère de la vente: 145 K€ hors frais. Ce prix, constaté en salle le jour de la vente, n’apparaît pas sur les résultats disponibles sur le site internet OSENAT.
L’exemplaire proposé à la vente serait le seul encore existant. Châssis court et moteur de 3 litres (au lieu du 2,7 litres standard). 161 000 Km au compteur et seulement 4 propriétaires.
Si la peinture et la capote ont été refaites, le reste, nous dit-on, est d’origine.
Cette Salmson Type S4 61 L date de 1950. Elle est équipée d’une boîte Cotal et de freins hydrauliques comme l’indique le L (Lookeed). Équipées d’un bon 4 cylindres en ligne à double arbre à cames en tête, les Samson S4-61 sont des voitures très agréables à conduire, tenant bien la route, confortables et robustes.
Voiture de grande classe très bien construite, son prix de vente la réservait à une certaine élite au sortir de la guerre. Pour un cabriolet de cette qualité, les 35 K€ hors frais sont une bonne affaire, même si, à titre personnel, je ne suis pas convaincu par la couleur.

Sur les 227 voitures produites, il n’en resterait qu’environ 10% en état de rouler, ce qui fait de cette auto une rareté.
De chez nos amis britanniques, ces deux Rolls ont été très différemment appréciées des acquéreurs. La Silver Wraith 1949 de gauche s’est vendue seulement 36 K€ frais inclus. Dernier modèle que les clients pouvaient faire carrosser par un carrossier de leur choix, l’exemplaire Silver Wraith que vous voyez est celui qui fut exposé au salon de l’auto de Londres de 1949, sur le stand Rolls-Royce / James Young.
La Phantom II 1930 qui est à droite de la photo est partie à 144 K€ frais inclus. Rolls Royce, ne voulant pas déprécier ses anciens modèles, applique la politique des petites évolutions. Ainsi la Phantom II reprend le 6 cylindres de 7,7 litres de la Phantom 1, mais en poussant la puissance à 120 CV. Le modèle proposé à la vente a fait un séjour par les US avant de revenir en Europe. Son actuel propriétaire (depuis 2000), avançant en âge, préfère la vendre.
Petite pause Bouchons de radiateur rigolos:
Avant de passer aux voitures plus récentes, un regard rapide sur la seule moto proposée: une superbe Benelli 500 type TN de 1937.
La marque Benelli est née en 1911 de l’association des 6 frères Benelli dans le village de Pesaro (situé sur la côte adriatique au sud de Rimini et au nord d’Ancône). Mes souvenirs de jeunesse vont vers les Benelli 6 cylindres, mais ce bi cylindre rare est un beau produit. Adjugé à 24 K€ + les frais.
Quand une icône de la chanson récemment disparue se mélange avec une voiture rouge, cela donne tout le public debout dans la salle à écouter une chanson de Johnny Halliday avant l’enchère de cette 512 TR de 1994. Historique limpide, deuxième main, ex Johnny Halliday, griffures du tableau de bord faites avec les bagues du rocker, ou tout simplement hommage à une très belle voiture, je ne sais lequel de ces facteurs a pesé sur le résultat, mais la voiture a été vendue pour 240 K€ frais inclus.
Quant à la Ferrari 308 GTS jaune, c’est un des lots dont le prix d’adjudication n’a pas été publié…

C’est la première fois que je vois un vigile derrière les cordes pour empêcher le public d’approcher les voitures.
On reste dans les sportives, et on entre dans la collection Fleury, avec deux bolides: une Renault 5 turbo 2 de 1983 en bordeaux, et une Renault 5 turbo de 1984, version tour de Corse.

84 K€ frais compris. Pourquoi argumenter sur le palmarès des voitures pour en faire monter la valeur? Si la voiture gagne ou fait des podium, n’est-ce pas quand même en grande partie grâce au pilote?
Il ne peut y avoir de bonne vente sans Gordini. Celle-ci est une 1300 type 1135 dont les performances sous le coup de volant de Philippe Fleury, certes collectionneur, mais surtout ancien pilote, ont fait en leur temps la une de la presse spécialisée. Estimée entre 35 et 45 K€, le marteau est finalement tombé à 39 600 €, ce qui me semble raisonnable.
Le catalogue indique un état presque parfait. Si l’on en juge par le compartiment moteur, je veux bien le croire.
Prix également contenu pour cette Alpine A110 de 1974 en raison de la restauration nécessaire pour remettre la voiture sur la route: 39 K€ + 7 800€ de frais. Elle n’est pas totalement complète.
L’histoire de la DB HBR5 de 1958 est « itinérante ». Vendue neuve à Caracas, elle revient en Italie en 1967 et participe en 1981 à la fameuse course des « Mille Miglia ». Osenat indique pudiquement qu’un des cylindres manque de compression…. Bref L’acheteur a déboursé 54 K€, soit la limite haute de la fourchette d’estimation.
Enfin j’ai gardé, si ce n’est le meilleur, du moins le plus fun pour la fin: la série de Citroën camionnettes 2CV ou Acadiane peintes version publicité, et issues de la collection Fleury; on peut être un ancien pilote et aimer les petits utilitaires. Pour avoir inspecté les 4 voitures du mieux possible, je ne peux qu’insister sur leur très bon état d’apparence.
L’Acadiane AYCD de 1987 aux couleurs de Michelin était estimée entre 4 et 6 K€. Elle a été vendue 7,5 K€ + 20% de frais soit 9 K€ à débourser pour l’acheteur.
Peinture aux couleurs de la marque Lesieur. Le moteur est un 425 Cm3 pour cette 2CV type AZ SIE KA de 1976. Les performances tant en charge utile qu’en vitesse de pointe (100 Km/h quand même) sont en retrait par rapport à l’Acadiane.
Restons dans l’alimentaire avec cette pétillante Citroën AZU de 1963 à l’effigie de la marque de Vergèze:
« Lorsque le monde était plus jeune et un peu plus rebelle, une histoire d’amour souterraine commença entre de l’eau de pluie et du gaz d’origine volcanique. Au cours d’une série d’éruptions, ils se sont rencontrés, se sont unis et sont tombés amoureux, ils constituaient alors l’un des couples les plus extraordinaires et puissants de la préhistoire. 120 millions d’années plus tard, cette union passionnée tient bon. Sans plaisanter, ils forment leurs bulles depuis l’ère des dinosaures. Avec le temps, ces deux tourtereaux baptisés Les Bouillens sont devenus la légendaire source de PERRIER, et leurs bulles se sont éparpillées dans le monde entier »
Napoléon III octroie l’autorisation impériale d’exploiter la source le 23 juin 1863. La Société de l’Établissement Thermal des Eaux Minérales de Vergèze est désormais née.
Nommé directeur médical officiel de la source bouillonnante, le docteur Perrier parvient à établir les propriétés thérapeutiques de l’eau. Il s’efforce de perfectionner le processus de mise en bouteilles, mais il manque d’argent. Pour connaître la suite je vous suggère d’aller sur le site de Perrier.
Bref la voiture a été adjugée à 7 300€ ce qui nous amène à 8 500 avec les frais.
La plus rigolote pour la fin, et aussi la plus disputée des quatre. Mon ami Cyrille a jeté l’éponge à 8 K€. Un acheteur par internet a surenchéri à 8,5 K€ + frais ce qui fait un chèque de 10 200 €.
En résumé, une vente intéressante car chacun pouvait trouver son bonheur. J’aurai pu aussi vous parler de l’Audi 80 à 2040 € ou de la NSU Prinz de 1967 vendue 4200 € frais compris.
Osenat vente aux enchères 24 mars 2018