Rendez vous mensuel CAMP 28 janvier 2018
Rendez-vous mensuel CAMP 28 janvier 2018
« I am a poor lonesome cowboy »
« I am a long long way to home »
Le rendez-vous est à partir de 10 heures. Je suis de café ce matin et j’en ai presque deux litres, pour assurer l’intendance. Laurent doit apporter le vin chaud. C’est la saison qui veut cela. Et en ce dimanche 28 décembre, le temps est gris et humide. Une fine bruine oblige à faire fonctionner les essuie-glaces. En résumé, un matin à rester sous la couette. J’arrive à 10 heures tapantes, pour éviter les remarques des lèves tôt.

Et à 10 heures, je suis le premier. La boîte de vitesse de l’OSI a été refaite et c’est l’occasion de la faire rouler un peu.
Le temps passe et je suis toujours seul. Pourtant j’ai posté un message sur Face de Bouc la veille! Et puis soudain, le grondement de la 203 de Laurent se fait entendre au bas de l’avenue de la gare, rapidement suivi par le miaulement de la Renault 4 CV de Fréderic. Du coup, comme disent les jeunes, je me sens moins seul!
C’est aussi l’occasion pour Frédéric de faire de la publicité pour les Amis de l’Eglise Saint-Barthélemy de Rosoy, association de restauration et de sauvegarde de l’Eglise de Rosoy, petite commune de l’Yonne, située non loin de là.
Les courageux arrivent doucement, mais le flux est inversement proportionnel au débit du Loing. Nous sommes 5.
Un véhicule rarement vu à Courtenay: cette Méhari dans son jus.

Pendant mon service militaire nous conduisions des Méhari de l’armée, et j’ai le souvenir d’un chauffage peu efficace au point de devoir s’arrêter régulièrement pour gratter le parebrise.
Qui dit mieux? Jean-Pierre et sa Barracuda clôturent ce rassemblement. En fait les personnes venues en voitures modernes sont presque plus nombreuses que celles en anciennes.
On nous a volé la table, alors on pose la caisse et les thermos à même le petit muret. Misère, misère…
Bref, je reste un peu frustré par la faible participation, alors que sur Face de Bouc, on voit que partout en France les rendez-vous de fin de mois ont réuni de nombreuses voitures. Maigre consolation, l’affluence n’était pas non plus au rendez-vous le week-end précédent place de la République à Montargis.
Heureusement que notre Philippe B. n’avait pas prévu de balade surprise…
C’est malgré tout l’occasion de distribuer le programme Court Auto Moto Passion de l’année. Pour les absents, cliquez sur le lien ci-dessous pour le faire apparaitre, et ensuite imprimez si vous le souhaitez. Réservez vos dates, les bulletins d’inscription arriveront en temps et en heure.
Rendez vous mensuel CAMP 28 janvier 2018
Rendez vous mensuel Pithiviers janvier 2018
Rendez vous mensuel Pithiviers janvier 2018
Il n’y a pas plus de 50 Km entre Montargis et Pithiviers, mais je n’avais jamais rejoint ce rendez-vous mensuel du club local: Les Vieux Pistons du Gâtinais. C’est chose faite. L’occasion aussi de rencontrer Patrick Damion, son président.
Pithiviers est une ville du Loiret de moins de 10 000 habitants, située en Beauce, à la charnière du Gâtinais, et à mi chemin d’Orléans et de Montargis. La nouvelle autoroute régionale, l’A19, a quelque peu désenclavé la commune.
Le nom de Pithiviers vient du gaulois « quatre », les quatre chemins : la voie d’Orléans à Reims y croisait celle de Sens à Rennes.

Les amateurs de roses anciennes connaissent sans doute Pithiviers-le-Vieil et le jardin du rosiériste André Eve.
Henry-Louis Duhamel du Monceau résidait très souvent, et dès son plus jeune âge, au château de Denainvilliers, propriété de sa famille depuis le XVIe siècle. Il achètera en 1727 la terre du Monceau située sur la commune de Pithiviers-le-Vieil et à partir de cette époque en ajoutera le nom à son patronyme.
Son travail lui vaut d’être élu à l’Académie des Sciences. Spécialisé en sylviculture, il est nommé Inspecteur Général de la Marine et s’intéresse, en outre, aux Arts et Métiers. Il publiera 17 traités de technologie.

Le souvenir de cet « homme des Lumières » est toujours resté vivace dans la région. Un hommage lui est rendu à travers cette statue édifiée à sa gloire par le sculpteur Jules Blanchard, et financée par une souscription publique.
L’église Saint Salomon – Saint Grégoire a la particularité d’être complètement, ou presque, noyée dans les maisons du centre ville. Par cela je veux dire qu’elle n’est pas dégagée comme le sont le plus souvent les églises. Son clocher, quant à lui, est visible de loin.
Mais les plus gourmands connaissent surtout le « Pithiviers fondant », gâteau local. Il ont bien raison. C’est délicieux!
Bref, après ce rapide tour de ville nous revenons au Mail, lieu du rassemblement mensuel. Vieux Pistons du Gâtinais regroupe les amateurs de véhicules anciens de toutes marques, ainsi que tous les véhicules ou objets dérivés (camions, engins agricoles, militaires, deux-roues, moteurs divers). En ce dimanche pluvieux, des courageux étaient néanmoins présents autour de la tonnelle bleue assortie à l’Ariane 8.

Comme son nom l’indique l’Ariane 8 est motorisée par un 8 cylindres de 2351 cc et une boite 3 vitesses.
Le rassemblement a lieu en plein centre de Pithiviers, sur la partie centrale du Mail. C’est très facile à trouver.
Au regard des voitures présentes, on trouve surtout des voitures populaires dont une des plus anciennes est cette jolie 203. C’est l’occasion de rappeler que le Court Auto Moto passion tente de rassembler 70 Peugeot 203 pour les 70 ans du modèle, le jour de la bourse exposition.
Un clin d’œil particulier à cette Renault 4 fourgonnette (F4) qui, malgré le nombre vendu à La Poste, est peu fréquemment vue dans des rassemblements. La voiture a été restaurée avec un zeste de customisation. Ce modèle remplaçait la Dauphinoise dès 1961.
Corvette et Matra Murena font face à ma petite 2CV qui a bravé les éléments, afin de tester le dernier réglage moteur. Les odeurs de gaz d’échappement ont disparu. Merci Gilles!
Le club Mustang Passion France en profite pour hisser les couleurs! L’association, fondée en 2006, a pour vocation de:
– Regrouper les passionnés de Ford Mustang, anciennes ou modernes,
– Négocier des conditions exceptionnelles auprès de partenaires,
– Editer un magazine interne, partager les reportages et informations des membres,
– Diffuser une Newsletter régulière et communiquer via internet,
– Proposer des sorties et participer aux sorties des autres clubs,
– Partager les connaissances entre membres,
– Aider à l’achat et mettre en relation acheteur/vendeur,
– Informer sur la législation, les lois et les assurances, etc.
– Etre présents sur les salons et événements majeurs,
– Proposer des articles siglés Club à des prix attractifs.
Le calendrier des évènements 2018 est en ligne sur le site du club.

Pour en savoir plus, rendez vous sur leur site internet
En résumé, le lieu du rassemblement est sympathique. A refaire un jour ou le temps sera meilleurs, d’autant qu’il y a des choses à visiter autour de Pithiviers.
Rendez vous mensuel Pithiviers janvier 2018
Osenat vente aux enchères 20 janvier 2018
Osenat vente aux enchères 20 janvier 2018
Première vente aux enchères d’Automobilia et de voitures OSENAT de l’année 2018, et un sentiment partagé entre l’avant vente et l’après vente.
Ma première impression lors de la visite de l’exposition, était que l’on allait assister à une vente de voitures en kit. Vous verrez aussi un peu plus loin que parfois une enchère, à priori banale, peut réserver des surprises.
C’est la Lancia Flamina de 1957 qui a été choisie pour monter la garde devant la porte du grand garage Napoléon. Certes, la Flamina est un emblème de la voiture de luxe Italienne, mais la présenter ainsi, c’est prendre le risque que tous les acheteurs potentiels remarquent que, contrairement à ce qui est indiqué dans le catalogue, et qui a été aussi affirmé lors de la présentation du véhicule, la carrosserie est loin d’être sans défauts. La voiture a été vendue 7 000€ + les frais. La côte de 25 000 € ne laisse pas une marge de manœuvre importante pour la restauration.

Il y a du travail de carrosserie à faire, et ces pointillés de découpage ne sont sans doute que la partie visible du gruyère.

Une bonne remise en route est nécessaire. Comme cette voiture fait partie des premières produites, le moteur est un 2,5 litres.
La vente commence toujours par de l’Automobilia. Quelques surprises comme le niveau de prix atteint par les lots 10 et 13, respectivement un Berliet GBO miniature de Quiralu vendu à 1050 € + les frais et un camion Berliet GLR Mont Blanc à 1380 € + les frais.
Le feux tricolore ci dessous, estimé entre 1 500 et 2 000 € a été adjugé à 1 400€. La pompe à essence a atteint, quant à elle, 2 200 € + les frais.
Cette calandre de Rolls Royce a plafonnée à 500 €.
Trois dessins originaux d’Uderzo, tirés en peu d’exemplaires ont rapidement trouvé preneur.
Mais pour cette première vente, OSENAT proposait surtout 52 voitures, et en particulier des voitures de la collection de Gino Terzulli. Les 2cv d’un collectionneur vont marquer aussi ce début 2018, comme nous le verrons plus tard. Et puis bien sûr d’autres voitures dont un certain nombre de new timers sur lesquelles nous ne nous attarderons pas ici.

Tous les catalogues étaient vendus le jeudi soir. Présage d’un intérêt pour l’évènement? Surement, puisque seule une voiture ne trouvera pas preneur (DS21).

Grande variété, tant par les marques que par les conditions de conservation. Le samedi matin, les visiteurs se pressent.
Bien difficile de reconnaître dans ce châssis une Talbot Lago T26 de 1952! La maladie de Gino semble avoir mis un terme définitif à ses projets de restauration. Beaucoup d’incertitudes pèsent sur l’origine de l’ensemble. Comme disait Coluche, « les milieux autorisés s’autorisent à penser que ... »

Le moteur de 4482 cc développe 170 cv. Reste à voir dans quel état il se trouve. Il manque au moins le carburateur.
L’estimation proposait une fourchette large entre 100 et 150 K€. A partir d’une mise à prix de 70 K€, l’acheteur s’est engagé à débourser 140 K€. Ici encore, la marge de manœuvre pour reconstruire ce véhicule, qui n’a jamais existé et dont l’historique des pièces est incertain, dans un budget compatible avec un potentiel prix de vente, me semble douteux. Mais parfois la passion l’emporte sur la raison.
Ceci dit, le choc de ce samedi 22 janvier 2018 est venu d’une voiture que l’on n’attendait pas à ce niveau de prix. Devant vous, vous avez reconnu sans difficulté, deux Citroën 2CV.
Regardez bien celle de droite: elle date d’une époque (1948/49) où il fallait attendre de très long mois pour être livré. Mes parents furent dans ce cas.
Dans un état proche de l’origine, un musée Hollandais en a fait l’acquisition pour la modique somme de …. 63 000 €! Vous avez bien lu, il n’y a pas de faute de frappe. 63 K€.
André Gide a écrit que, « Les choses les plus belles sont celles que souffle la folie et qu’écrit la raison. Il faut demeurer entre les deux, tout près de la folie quand on rêve, tout près de la raison quand on écrit« .
Et quand on fait un chèque de 63 K€ + 20% de frais pour une 2CV, sommes nous du côté de la folie ou de la raison ?

Votre sens de la perspective ne remarque t-il pas une légère différence entre les deux autos, en théories semblables, puisque celle de gauche date de 1950 et celle de droite de 1949?
Vu de l’arrière, le modèle 1950 est visiblement plus bas. Bien vu! Mais savez-vous pourquoi?
Eh bien vous avez devant vous un modèle unique dont les suspensions ont été modifiées par Jean Federspiel. Ingénieur électronicien de formation, cet homme était en charge de reconstruire l’émetteur de radio diffusion au sommet de la tour Eiffel en 1945. Mais ce qui nous intéresse aujourd’hui, c’est son invention de la « suspension idéale. « Le catalogue de la vente nous explique que « L’invention du génial ingénieur permet d’obtenir une garde au sol constante, une absence totale de cabrage et de roulis tout en optimisant le confort de suspension. Le servosuspension FL fonctionne comme un filtre qui absorbe la propagation des ondes nuisibles au confort.«
Pour développer en conditions réelles son invention, en novembre 1951 Jean Federspiel fait l’acquisition d’une 2CV, et c’est cette 2CV de 1950 que vous avez devant vous.
Proposée aux grands constructeurs de l’époque, aucun d’entre eux ne voudra de cette solution technique. Citroën argumentera que, la mise au point de la suspension de sa DS ayant pris 18 ans, acheter un brevet qui demandera autant de temps pour l’industrialiser et sera à ce moment là presque dans le domaine public ne présente pas d’intérêt.

Reste à savoir si dans des conditions d’usage standard, l’ensemble n’aurait pas eu à souffrir d’une exposition à la pluie et à la boue

Comme tout prototype, l’installation du système de tuyauterie est plus fonctionnel et rudimentaire que pratique
Bref, cette voiture très particulière a été acquise, par téléphone, et si j’en crois mes sources, aussi par des Hollandais, pour la modique somme de 17 000 €. Le même musée?
Petite différence anecdotique entre les deux autos au niveau des portières:
La troisième 2CV en provenance de ce collectionneur anonyme, est un modèle type A de 1951.
La quatrième 2CV était sans carte grise, car la caisse et le châssis ne sont pas de la même année. De plus, l’ensemble a du recevoir un choc frontal et les portières ne sont plus alignées. Elle a été adjugée malgré tout pour 5 500 € + frais.
Sans vouloir passer en revue toutes les autres autos, que vous pouvez retrouver sur le site OSENAT, notons cette petite Vespa 400 adjugée pour 4 000 €.
Plus rare, cette Simca 6 découvrable de 1949, dans son état d’origine vendue un petit prix: 3 500 €.
Pour rester dans les petites autos, et en clin d’œil à Jean-Pierre qui a attaqué la restauration de la sienne, cette Renault 4CV découvrable 1950 qui appartenait à Gino.
La voiture était encore utilisée il y a quelques années. Sa remise en route ne devrait pas poser de soucis. L’adjudication s’est faite à 15 700 € + frais.
Dans la série des autos de la collection de Gino Terzulli, le lot 221 correspond à une Delahaye 148, ou à ce qu’il en reste. Ici encore la provenance du châssis et du moteur reste floue. Les pièces de carrosserie que l’on voit appuyées au mur sont en polyester! Charge à l’acquéreur de trouver un professionnel qui puisse produire une carrosserie digne du pedigree d’origine. L’ensemble trouve preneur pour 15 500 € + frais.
Même punition pour cette Allard de 1950, vendue 26 500 € + frais.
Avez vous reconnu la Fiat 500 Gamine signée Vignale? Nous souhaitons bonne chance au nouveau propriétaire pour retrouver les parties manquantes.
Au second plan, la deuxième Lancia de la vente avec ce modèle ARDEA de 1940 emporté à petit prix (2 100 € + frais)
Il y avait 6 modèles de Solex différents, du 660 sorti en 1955 au 2200 de 1961. Que du vintage! Le plus cher est un modèle 3330 adjugé 480 €. Saviez-vous qu’il s’en est vendu plus de 7 millions entre 1946 et 1988?
Autre chef d’oeuvre en péril: SIMCA 8 de 1950. Créée par Pininfarina elle sera produite pour Simca chez Facel Métallon. La voiture est presque complète et surtout possède l’armature de la capote.
Je pense que cette Renault 5 était l’affaire de la journée pour qui cherchait une new timer. Première main, moins de 10 000 Km, boite auto, toit ouvrant pour 3 400 € + frais. Idéal pour un premier achat.
Moins reluisante et nécessitant un travail approfondi de restauration, la Daimler SP 250 a atteint 12 500€ + les frais. Sauf si le moteur est à refaire, la cote actuelle laisse un budget raisonnable pour la rendre roulante et propre.
La carrosserie ne risque pas de rouiller puisqu’elle est en fibres.
Par contre cette MG TF de 1955 est prête à rouler moyennant quelques réglages. A 23 000 € + les frais, ce n’est pas une mauvaise affaire.
Les pistons ont été changé et la culasse rectifiée.
Peu d’américaines. Seule cette Buick 8 vendue 20 000 € et l’Impala en arrière plan achetée 23 500 € + les frais représentent les productions d’outre atlantique (si ce n’est un 4X4 Ford encore immaticulé aux US).
A l’étage du bâtiment, parmi des voitures plus récentes, cette Jaguar 420 est partie à 11 000 €.
Pour conclure ce reportage, c’est avec surprise que nous retrouvons cette Wolseley qui avait été vendue lors de la dernière enchère l’an dernier. Pas de chance pour le propriétaire puisque cette fois ci elle n’a atteint que 24 OOO € quand elle avait été adjugée à 36 000 € la fois dernière.
En résumé, une vente a des prix raisonnables dans la majorité des cas, et des véhicules nécessitants des restaurations ou des remises en route qui seront parfois longues et difficiles.
Osénat vente aux enchères 20 janvier 2018
Bourse de Lorris janvier 2018
Bourse de Lorris janvier 2018
Comme tous les ans en janvier, le club de Lorris (FR45) Retr’Auto du Gâtinais, association de véhicules anciens locale, organise une petite bourse exposition. 2018 était la 30 ème édition.
Ce club est actif. Pour en être convaincu, vous pouvez suivre ce lien et accéder au site internet du club. Pour les fidèles, Retr’Auto du Gâtinais était présent lors de la fête de la pomme, à Paucourt.
Depuis quelques années, la météo avait été hostile aux exposants installés à proximité de la salle municipale Blanche de Castille. 2018 restera un bon cru: froid mais sec comme en atteste ce beau ciel bleu.

Déballage organisé. Si l’entrée dans la salle est payante, l’extérieur est totalement libre d’accès.
Globalement les exposants sont plus orientés deux roues que voitures.

Durites Hutchinson. Du tout gomme, des pièces dont la longueur et les diamètres des extrémités ont été calibrés par des casquettes, ou pas, et une dérivation en premier plan.
Moyennant un droit un peu plus élevé, l’intérieur de la salle Blanche de Castille est à la disposition des exposants dont les produits ne supporteraient pas la pluie: Automobilia, miniatures, livres…

La salle est aussi l’endroit où les visiteurs peuvent se réchauffer avec un café et où on retrouve les copains.
Les visiteurs venus en anciennes disposent d’un parking spécifique.
Devinette du jour : quelle pourrait être la voiture dont le type de moteur est inscrit sur les enjoliveurs?
Par élimination: ce n’est ni ma 2cv, ni une 4cv, dans lesquelles un V8 ne saurait avoir la place d’être installé. C’est donc la Simca Marly, carrosserie break de la gamme Vedette.

La Marly a été construite de 1956 à 1961. En 1958, elle reçoit la carrosserie et le moteur de la Chambord. Ne pas avoir une peinture deux tons était une option, et non l’inverse. Voiture dotée d’un haut niveau de finition, son prix élevé freinera ses ventes.
Beaucoup plus rustique, et dans son jus, le Colorale de Thierry.
Les américaines suscitent toujours la curiosité. Pour preuve cette Chevrolet Fleetline rutilante.
Bourse de Lorris janvier 2018
Assemblée Générale Auto Sport Museum 2017
Assemblée Générale Auto Sport Museum 2017
L’Auto Sport Muséum a été créé en 2017, à l’initiative de Didier Soucheyre et d’un petit groupe de bénévoles. L’ouverture officielle a coïncidé avec la journée FFVE.
La première Assemblée Générale s’est tenue le vendredi 12 janvier 2018, à Chatillon Coligny.
Au bilan de l’année écoulée, on notera:
- 120 adhérents
- 2400 visiteurs
- 12 articles de presse
- 1 évènement par mois environ
- La mise en oeuvre du chantier du futur atelier de mécanique.
Au programmes 2018:
- Mars 2018:
- L’exposition d’ouverture sera consacrée à Alpine et Gordini. Il reste de la place pour quelques voitures. Avis aux amateurs.
- Ouverture de l’atelier, dont la vocation n’est pas de faire concurrence aux garagistes de la région.
- Avril 2018:
- Journée FFVE le 29/04/18
- Mai 2018
- Soirée Karaoké
- Juin 2018
- Journée américaine le 17/06: Motos, voitures, camions, exposants, danse country et restauration.
- Juillet 2018
- Piquenique en balade: rallye de 50 à 80 Km et piquenique. Tous types de véhicules.
- Septembre 2018
- Concert ou conférence
- Octobre 2018
- Exposition temporaire sur une marque automobile tenue secrète…..
- La signalétique des véhicules exposés va évoluer avec des bornes multimédia….
- Ouverture d’une salle des archives qui proposera aux adhérents de la documentation
- Projet de cours de mécanique et de vidéo éducative.
Un programme riche en évènements et nouveautés. N’hésitez pas à nous rejoindre. La cotisation annuelle n’est que de 30€.
Resté connecté au musée par l’intermédiaire de leur page Facebook.
Assemblée Générale Auto Sport Museum 2017
Traversée hivernale de Paris janvier 2018
Traversée hivernale de Paris janvier 2018
Il est de ces événements que l’on ne décrit plus tant ils sont connus. Tel est le cas de la traversée de Paris organisée par le club de Vincennes en Anciennes. Le thème est : les marques disparues. Hélas j’ai peu vu de voitures répondant à ce critère, sauf bien sûr celle de notre ami Jean-Luc dans sa Matra (fidèle participant et membre du Court Auto Moto Passion).
La première chose qui m’a frappé dans cette édition, c’est que, malgré un temps peu engageant, les participants étaient nombreux au rendez-vous. Certains rendez-vous de province ne peuvent pas toujours en dire autant.
Comme tous les ans, il est possible de s’inscrire pour réaliser le parcours en autobus ancien. Cette année j’en ai compté trois dont ce Renault.
Le premier secteur incontournable de la capitale reste la butte Montmartre. Comme d’habitude, tous les participants ne prennent pas le même chemin et les véhicules arrivent de tous les cotés.
En ce dimanche gris et menaçant, il y avait plus de voitures que de touristes autour de la place du Tertre!
La traversée de Paris, c’est aussi des cyclistes et des motards. Considérant l’effort nécessaire pour grimper la butte, ainsi que le matériel hors d’âge utilisé, une pause sur la place Jean Marais est la bienvenue. L’église Saint Pierre, qui borde cette place, a été construite à partir du douzième siècle et fut pendant 600 ans la plus importante institution religieuse de France, à la fois église paroissiale et abbatiale, puisque adossée à l’abbaye de Montmartre (dont il ne reste plus qu’une pierre tombale attribuée à Adélaïde de Savoie, Reine de France, épouse de Louis XI Le Gros et sœur du pape Calixte II).
Non seulement les montures sont d’une époque que les moins de 60 ans ne peuvent pas connaître, mais en plus les habits d’alors sont souvent de rigueur.

Même la pompe à vélo est d’époque (avec toutefois un raccord récent car c’était toujours le raccord qui fuyait, quand ce n’était pas le pas de vis, à même l’aluminium du corps de pompe, qui foirait)
On est venu de loin pour cette traversée de Paris hivernale: Le club « Tuar Automobile club » est une association créée en 1979 à Thouars (79), et dont le nom provient de la marque automobile locale, TUAR (CQFD). Cette association est divisée en sections, dont l’une est consacrée aux vélos anciens.

La citation inscrite sur la plaque du vélo est d’un écrivain américain du nom de Louis J. Halle: » Faire du vélo est ce qui se rapproche le plus du vol des oiseaux ». Un peu de poésie dans ce monde de brutes, ou une expérience involontaire de vol plané ?
Nous sommes sur un lieux religieux et, en ce 07 janvier 2018, la crèche de Noël n’a pas encore été démontée.
Bien que nous ne soyons ni à Montparnasse, ni au bois de Boulogne, surgit de nulle part, non pas un aigle noir, mais une réplique de bretonne!
Le temps de faire une photo avec un faux curé (on ne respecte plus rien, mais cela donne le sourire aux passants).

Le diable étant dans les détails (Hi Hi) la bougresse porte même des sabots et des chaussons traditionnels!
Bref, au final tout le monde se retrouve dans les rues. La moto semble toute petite comparée aux modèles actuels.
Mais le temps maussade n’exclut pas le sourire.
Bref, tout ce petit monde circule librement (cela existe toujours) autour de Montmartre.
Au final tout le monde se dirige place de la Concorde pour une pause plus ou moins longue.
Une autre particularité vue sur plusieurs véhicules: le drapeau Français.
quand on parle « icône de l’histoire de l’automobile française », quoi de mieux qu’une série de 2 CV?
- Un moyen de transport pratique, confortable et de qualité pour tous ceux qui ont à se déplacer
- Une vraie voiture avec 4 vraies places et 4 portes
- Elle transporte 4 personnes et 50 Kg de bagages à 60 Km / heure
- Elle est économique de fonctionnement et économique d’entretien
- Elle consomme 4 à 5 litres d’essence aux 100 Km suivant la vitesse.
C’est comme cela que la maison Citroën résumait la 2 cv lors de sa présentation en 1948.

Cette voiture fut la bombe du salon de l’automobile de 1948: eh oui, la 2cv a 70 ans. Le modèle en premier plan est loin de celui présenté à l’époque.
Et dans la famille 2cv, il y a plus de variantes que de doigts sur une main. Prenons l’exemple de ce modèle bi moteur à 4 roues motrices, au couleur de la R.T.F.

Modèle Sahara. Ce n’est qu’après la guerre d’Algérie, en 1962, que le nom Sahara sera remplacé par celui de 2 CV 4X4.

Rien n’empêche de personnaliser sa voiture. Dans le cas présent, il suffit juste de ne pas prendre les parkings souterrains et autres voies limitées en hauteur.
Citroën a toujours refusé de produire et de commercialiser des 2cv cabriolet. Divers carrossiers s’y sont employés.
Plus authentique, cette 2cv 6 a participé à de nombreux rallyes avec son sympathique propriétaire (l’homme au bonnet).

Les ronds noirs sont des trous de ventilation. Les sièges ont aussi été remplacés par des modèles plus confortables. Vous observerez l’avant garde du gang des Solex qui s’aventure sur une place peu recommandée aux escargots en temps normal.

C’est comme le Port-Salut: c’est marqué dessus. En lieu et place de la banquette AR, le propriétaire a installé des coffres en inox.
Cette traversée de Paris est un moment de plaisir : la voiture ancienne donne du plaisir, à ses propriétaires et aux badauds. Parfois la bonne humeur incite même à faire l’âne.
Je n’avais jamais réalisé lors des années précédentes que cette place célèbre devenait, l’espace d’une matinée, le plus grand parking d’anciennes de Paris. Il est vrai qu’avec ses presque 9 hectares, il y a de quoi faire. En fait, toutes n’ont pas la plaque officielle, et pour ceux que le circuit ne passionne pas, c’est un point de passage qui devient un lieu de rendez-vous idéal.
En cette année qui marque les 70 ans de la 203, les belles sont aussi bien présentes.
Modèle plus ancien, cet exemplaire de 1951. Il appartient à Philippe T. La forme arrière est plus affinée que pour les suivantes, et la lunette AR plus petite.
Vous aurez tout loisir d’éplucher cette voiture et les nombreuses autres 203 à Courtenay, lors de la bourse exposition du dimanche 08/04/2018 : l’objectif est d’exposer 70 voitures. Avis aux amateurs!
Pour sa part, Philippe.T. viendra avec ses trois exemplaires, dont celle ci.
Puisque nous en sommes à la recherche des petits détails qui marquent les générations, je vous présente deux Jensen Interceptor. Produites de 1966 à 1976, elles sont motorisées par un 8 cylindres en V8 Chrysler de 6,2 ou 7,2 litres suivant les modèles. Le niveau d’exigence qualité était très élevé.
La bleu, est une MK3 (à partir de 1971). Celle de droite est une MK2 (à partie de 1969).
Jamais deux sans trois : voici la Jensen 541 CV8. Elle remplacera la 541 dès 1962.

Version MK3. On la reconnaît à sa face avant: les phares sont plus grands, et non cerclés de chrome.
Il existe un musée Jensen en Angleterre, non loin de l’endroit où j’ai vécu pendant 4 ans. Lors de mon prochain passage dans la région, je me fais fort d’aller le visiter et de vous proposer un joli reportage. Il est unique en son genre.

La voiture sera produite entre juin 1965 et décembre 1966. Cela en fait un modèle rare, surtout de ce côté de la Manche.
Comment susciter la curiosité de nos forces de l’ordre? La comparaison entre les véhicules de police US et ceux qui équipent nos policiers Français laisse rêveur.
Autre forme de plaisir automobile associé à la musique : le Rock & Roll! Et quoi de mieux pour représenter le R&R qu’un échantillon de la culture américaine?
Le club de danse de « Danse à 2 » propose des démonstrations de … Madison, danse simple et accessible à la plupart. Et puis cela réchauffe!
Avez vous entendu parler de Scottdale dans l’Arizona ou du New Jersey? Et, plus près de chez nous, de Villeneuve Saint Georges? Eh bien prenez le temps de regarder le petit film suivant et vous comprendrez. ce qu’est un Rock & Roll Car Show.
Bien loin de la culture US, Anne ma sœur Anne, que vois-tu venir? Cette forme évanescente blanche ne vous rappelle-t-elle rien ? OSI OSI!

Si tu vois une OSI dans le repaire d’un lion, aie peur d’elle (adaptation d’un proverbe Africain.) OK j’explique: la photo est prise d’entre les pattes d’une statue de lion…
Dans le mille! voila la fine équipe du club OSI France devant la 20 MTS de Karim. Le bureau est au complet++
Et voici venir, non pas le temps des rires et des chants, mais celui de François Allain, bien connu des spectateurs de l’émission « Vintage Garage » ou maintenant « Vintage Mecanic » sur RMC ,ou de Turbo. Si les dessous de l’émission vous intriguent, vous pouvez lire une interview faite l’an dernier
Pendant ce temps là, la jeune bleue fait la cour à la jaune mature, laquelle évite d’ailleurs de croiser son regard… C’est comme cela les mob couguar… Il faut dire qu’avec les sacoches, la jeunette n’est pas au top du glamour.
Pendant ce temps là, les Citroën papotent, indifférentes à l’AC cobra garée derrière.
Au milieu des pavés, la Lancia Fulvia sport Zagato est stationnée, indifférente à la gêne occasionnée.
Petites et grandes se côtoient. La petite porte bien son nom. Si F.M.R. signifie en réalité Fahrzeug- und Maschinenbau GmbH, Regensburg , avec ses 220 exemplaires, elle fut bien éphémère!
Autre curiosité que cette Studebaker Champion convertible, pour reprendre l’appellation cabriolet aux USA.
Une des seules ancêtres croisées: C’est une Bayard. La fabrication était réalisée à Levallois
Une belle américaine avec cette Cadillac modèle 41.
Encore du vert, et malgré sa provenance britannique, ce n’est pas en vert anglais, que cette Aston Martin DB Mk 3 a été peinte. 6 cylindres pour 173 CV.

La DB3 était la voiture de James Bond dans le livre de Ian Fleming: Goldfinger. Lors du tournage du film, c’est une DB 4 badgé DB5 qui sera confiée à Sean Connery.
La matinée s’achève sous un ciel toujours aussi gris. Seules les couleurs des voitures et la bonne humeur des conducteurs parviennent à égayer le lieu.

La prochaine fois, je prends la grande roue pour des photos improbables.
Rendez-vous pour la version estivale en août prochain (sous réserve de l’accord de la préfecture)
Traversée hivernale de Paris janvier 2018