Les 48h du Véhicule de Collection d’Uzerche 2017
Les 48h du Véhicule de Collection d’Uzerche 2017
Le Limousin est une région que j’affectionne particulièrement. J’y ai des souvenirs de cyclo sportives et de stages de danses assez inoubliables.
Le club Hotchkiss y avait aussi organisé son rallye National en 2015.
Pendant les 3 jours que dure le Rallye, nous avions pu apprécier les routes sinueuses, les terres boisées et des panoramas superbes
Mais c’est à l’occasion d’une visite à une amie, sur les hauteurs au sud de Maussac, en Corrèze, que j’ai découvert Uzerche et sa bourse exposition. Uzerche est aussi nommée « La perle du Limousin’, surnom qui lui vient d’un écrivain anglais du dix huitième siècle, « Arthur Young« , dans son ouvrage « Voyages en France ».

La ville d’Uzerche est idéalement placée à la croisée des axes Limoges – Toulouse et Brive La Gaillarde – Clermont-Ferrand.
Les 48 heures d’Uzerche, c’est un mélange d’exposition et de bourse. De plus, les rues adjacentes accueillaient un vide-grenier.
les exposants de miniatures et autres petits objets trouvent refuge dans la salle de sport voisine.
Les boursiers proposent leurs pièces dans un cadre très agréable.
Originalité: Il y a une tombola avec une Citroën 2 Cv à gagner. Bonne idée qui est reprise pour l’édition 2018.
Parmi les voitures exposées, cette très belle Peugeot 203 coupé.

Mis en production en 1953, le succès commercial ne sera pas au rendez vous, et seuls 955 exemplaires seront fabriqués. Si les ventes de ce modèle ne furent pas au niveau escompté, la valeur d’un coupé est aujourd’hui 10 fois supérieure à celle de la berline.
Très belle exposition de matériel agricole. Je ne suis pas expert en tracteur, certes, mais j’ai découvert des marques dont je n’avais jamais entendu parler.
Un classique pour commencer, avec ce tracteur Vierzon. modèle 401, me semble-t-il.
Nous connaissons tous les voitures Austin. Ce que je ne savais pas, c’est qu’après la première guerre mondiale, l’entreprise construisit aussi des tracteurs.
Ce que je ne savais pas non plus, c’est que en 1921, des tracteurs Austin étaient construits en France à Liancourt, dans l’Oise.
Eicher était un constructeur allemand. J’utilise l’imparfait car, en 1973, l’entreprise fut rachetée par Massey Fergusson.
Les Tracteurs ZETOR viennent de Brno en République Tchèque. L’entreprise a débuté en 1946 et existe toujours. Le modèle exposé à Uzerche date de 1947. Pour avoir une vision rapide de l’évolution de la gamme, le site internet du constructeur propose un résumé
Brno est la deuxième ville de République Tchèque. Elle est située au sud-est du pays, non loin des frontières de l’Autriche et de la Slovaquie.

C’est en 1992 que l’éclatement de la Tchécoslovaquie en « République Tchèque » et « Slovaquie » sera effectif.
Parmi les éléments du patrimoine de la ville, la cathédrale St Pierre et St Paul domine la cité, de par sa position sur le haut de la colline de Petrov.

L’église date en premier lieu du XIII siècle, et fut construite sur l’ancien emplacement d’un château fort.
Titan est une marque américaine de tracteurs. Les premiers modèles datent de 1908. L’usine est dans le Michigan, à Milwaukee. Le modèle ci-dessous ressemble à un 10/20. Produit de 1915 à 1922, il en sera fabriqué environ 78 000 unités. Pour en savoir plus allez sur le site suivant.
Egalement originaires de Milwaukee, les Allis-Chalmers se remarquent à leur couleur orange. Les premiers matériels agricoles datent de 1914.
David Brown Engineering Limited est une entreprise de fabrication mécanique britannique fondée en 1860 par David Brown. Dans ses débuts, elle est spécialisée dans les engrenages et en particulier dans les vis sans fin. C’est en collaboration avec Massey Fergusson, que la société se lance dans les tracteurs. Au final, Massey Fergusson se rapproche de Ford et David Brown lance son modèle en 1939.

Si le nom de David Brown vous dit quelque chose, c’est normal: en 1947, Sir David Brown, petit-fils du fondateur, rachète en 1947 Aston Martin et Lagonda. Vous avez donc compris d’où vient le sigle DB des Aston…
Revenons aux voitures présentes à Uzerche. Opel FT, R8 Gordini, Corvette…
Arrêt sur image, sur cette « Le Zèbre » modèle D de 1923. Allez sur le site suivant pour en savoir plus sur la marque.
Ce cabriolet serait le seul recensé.
Je vous présente deux culs pointus: une Amilcar et une Peugeot.
Avec les Peugeot transformées, j’ai toujours un souci : est-ce l’œuvre d’un carrossier local à l’époque ou est-ce une refabrication plus récente?
Belle Mercedes 190 qui fête ses 60 ans. Autant le cabriolet est élégant autant la berline porte lourdement son style ponton de la deuxième partie des années 50.
En marge de la vente aux enchères, cette Morris Minor 1000 de 1953 était à vendre. Ce modèle fut présenté en 1948 et sera produit à 1,3 millions d’exemplaires sur 24 ans. Une belle carrière pour cette petite berline familiale.
Comme dans toutes les bourses, les vendeurs offraient des engins bizarres comme ce vélomoteur de marque inconnue.

La fourche télescopique est des plus basique… Les jantes renforcées ne me semblent pas de l’époque du cadre, quant au réglage de la selle, je n’ose pas en parler….
Plus intéressant est ce tricycle Poirier dont le propriétaire habite dans le quartier, ce qui explique le non port du casque.
Ces véhicules me semblent très rares. Le recensement fait par les passionnés fait état de 8 tricycles, y compris un en GB et un aux USA. Vous pouvez aller sur leur site.
Ce qui semble sûr, c’est que l’engin est équipé d’un moteur 125 cc Ydral. Retenez bien ce nom car je vais consacrer bientôt un plein article à cette marque de moteur dont j’ai rencontré la fille du fondateur, sur le salon de Moto Légende.
La prochaine édition se tiendra les 21 et 22 juillet 2018. Avis aux amateurs.
Les 48h du Véhicule de Collection d’Uzerche 2017
Rendez vous mensuel Lanvollon 22290 décembre 2017
Rendez vous mensuel Lanvollon 22290 décembre 2017

Idée originale pour informer du rendez-vous mensuel et de l’appartenance au club. Il faut noter que le site internet de la Mairie indique ce rendez vous; c’est assez rare pour être précisé.
Que faire un dimanche 24 décembre ? une lecture du calendrier de LVA propose deux rassemblements autour de Saint-Brieuc : Dinan à l’est ou Lanvollon à l’ouest. J’opte pour cette dernière option.
Lanvollon est un village d’environ 1700 âmes en bordure de la route de Paimpol, dans le département
des Côtes-d’Armor.
Rien de particulier à signaler dans ce petit bourg, si ce n’est son église, implantée comme partout en Bretagne au centre du village, place du Martray. Cet édifice religieux est dédié à Saint Samson. Rien à voir avec la marque de voiture (sauf si on admet que les saints puissent avoir une descendance!). Né en Galles du sud, Saint Samson est l’un des sept saints à qui l’on prête l’origine de la Bretagne, et en particulier de Dol de Bretagne. Les 6 autres étaient:
- Saint Malo à qui l’on prête d’avoir crée Saint-Malo (question blanche au jeu des 1000 € ?)
- Saint Brieuc qui serait à l’origine de Saint-Brieuc (what else?)
- Saint Tugdual qui serait le fondateur de Tréguier
- Saint Paul Aurélien qui serait le créateur de Saint-Paul de Léon
- Saint Corentin qui serait le bâtisseur de Quimper
- Saint Patern(e) qui aurait été l’édificateur de Vannes.

L’église date du XV ème siècle. Le clocher fut édifié en 1870 d’après les plans de Théodore Maignan (qui interviendra en tant qu’architecte constructeur dans de nombreux édifices religieux en Bretagne) : il remplace l’ancien clocher qui datait de 1784. Vous noterez que la flèche est toute en pierre. Pas le moindre signe d’ardoise.
Ce type d’architecture est commun dans la région. Pour preuve l’église Notre-Dame-de-la-Cour, à Lantic, sur la route de Lanvollon à Binic.
Ce petit moment de tourisme terminé, revenons au rassemblement des voitures du club de Lanvollon. Normalement les collectionneurs se retrouvent sur le parking du supermarché local, mais en cette veille de Noël, le magasin étant ouvert, c’est sur un petit parking proche de l’église et des commerces traditionnels que les voitures se sont garées. La plupart sont plus ou moins dans leur jus.
Une voiture déjà vue lors de la coupe Florio en août 2017 puisque cette Citroën 2 CV était exposée dans la rue Saint Guillaume. Son propriétaire venait juste de l’acheter.
Si les 2cv se sont souvent l’objet de décorations particulières, mais ici ce n’est pas le cas, enfin pas tout à fait, la 2cv Basket a une histoire.
Pour reprendre l’historique depuis le début, c’est en 1976 que l’école de design CAMODO, soutenue par le service des relations publiques de Citroën, lance un concours dont l’objectif est de personnaliser un produit industriel. La base de travail choisie est la 2cv. Sur les 50 projets proposés, Citroën en retiendra deux, dont celui de Claire Pagniez : la fameuse 2cv Basket. Il en sera produit deux exemplaires seulement.
La copie provient de La Rochelle, où son propriétaire actuel l’a acquise. La première différence qui saute aux yeux est que les roues ne sont pas les bonnes. Volontairement, le « Rochelais » a souhaité faire un clin d’œil à un modèle de jantes de Citroën Traction avant. La deuxième différence qui, j’en suis sûr, n’a pas manqué d’attirer votre attention, est l’ajout de bandes noires. Les bas de caisse sont rouges et non blancs. Les parechocs sont blancs, comme les roues, et non gris. Enfin, les parechocs sont équipés de pièces en plastique noires en leur bout (ajout de dernière minute car sur une photo prise à la Rochelle et trouvée sur Internet, les embouts sont absents).

le moteur est celui d’une 2cv 6. Pour se différencier de l’original, le « Rochelais » a modifié le mot Basket en Baskett, avec deux « t ».
La couleur des sièges n’est pas conforme non plus. A l’origine la sellerie était bleue.

Une petite envie de customisation du propriétaire actuel : des sur tapis en plastique imitation métal bleu.
Il y avait autant de Citroën 2cv que de Coccinelles. Et si votre oreille n’est pas assez fine pour reconnaître l’accent Breton, avec le drapeau, tout est clair.
Arrivée plus tardivement, la belle grise brille comme un camion. A en faire rougir la R16 TL et la Panhard 24 bt.
La Panhard 24 bt succède à la ct. Elle est plus longue de 25 centimètres pour améliorer son habitabilité. Ce sont aussi 4 freins à disques qui améliorent le freinage.
La doyenne de ce matin pluvieux est sans nul doute cette Simca Châtelaine de 1958.
Certains apportent avec eux leur kart de collection. Ici ce sont des voitures à pédales qui figurent en bonne place. DS, 404 et 4cv. Pas de jaloux.

Une petite frustration d’enfant : je n’en ai jamais possédé une, et maintenant je ne rentre plus dedans… la vie est mal faite.
Rendez vous mensuel Lanvollon 22290 décembre 2017
Rendez vous mensuel Montargis décembre 2017
Rendez vous mensuel Montargis décembre 2017
Triste temps et peu d’affluence en ce dimanche 17 décembre 2017, Place de la République à Montargis.
Le propriétaire de cette Salmson Randonnée est déjà venu à ce rendez-vous Montargois. La G72, bien que construite de 1950 à 1954, possède les caractéristiques des voitures d’avant guerre (structure en bois, châssis séparé… avec un style ponton. Un peu comme les Anjou de chez Hotchkiss).
Quelques new timers avaient fait le déplacement: en premier plan, une classique 205 GTI, qui masque une Peugeot 205 Rallye.
A peine la Taunus est-elle partie que la place est prise par une Ford Mustang rouge de la toute dernière génération. Petit moteur mais turbo boosté…
Le hasard du parking:
Une joliment restaurée Peugeot 201,
Voiture d’avant garde pour l’époque avec la DS et
Une des meilleures sportives avec la Ferrari F430 de Bertrand qui m’a proposé de faire un petit tour en tant que passager. A l’accélération, on sent bien la présence des 490 CV!!
Les Morgan plus 4 sont sorties en 1936. Complètement fabriquées à la main, ce ne sont pas moins de V versions qui se sont succédées. Comme me disait un jour le propriétaire d’un célèbre restaurateur – vendeur de voitures anciennes: « les Morgan ont l’aspect des roadster anglais d’époque, avec la fiabilité des voitures modernes ».
Grâce à Jean-Luc, je vous fais partager quelques étapes de la construction des ces voitures

Les différents composants en bois sont assemblés. On est dans un atelier de menuiserie plus que dans un atelier de construction automobile.
La sellerie et le tableau de bord représentent tout le savoir faire des artisans britanniques.
La Volvo P1800 était la voiture de Simon Templar dans la série « Le Saint ». 1972 vit le modèle P1800 ES arriver sur le marché.
Comme vous pouvez le voir sur les photos qui suivent, la version ES était un break de chasse, caractérisé par un hayon largement vitré.
Mais la particularité moins connue de cette auto réside dans le profil de la partie plate du haut de ses ailes arrières.
Cette ligne que l’on retrouve aussi sur des Volvo contemporaines possède le doux nom de « Cats path » ou « le chemin du chat ». Merci à Bertrand pour cette précision.
Justement parlons de notre ami Michel qui est venu en Ami 6. Fait du hasard, la GS qui est à sa gauche remplacera, quelques années plus tard, les Ami 8, en milieu de gamme Citroën. La LNA qui se cache en troisième position marquera le rachat de Citroën par Peugeot.
La Frégate verte qui suit est un modèle que l’on voit peu. Vendue de 1951 à 1960, il en sera produit 180 500 exemplaires environ.

Saviez vous que la première frégate livrée le sera à un descendant du corsaire Surcouf, le baron Surcouf ? C’est le directeur commercial de la R.N.U.R, monsieur Grandjean, qui s’acquittera de la cérémonie en 1951.
Rendez vous mensuel Montargis décembre 2017
Assemblée Générale 2017 club OSI
Assemblée Générale 2017 club OSI
Attention aux amalgames! Ce n’est pas parce que vous voyez des bouteilles que les membres du club OSI France sont des buveurs impénitents! C’était juste un coin calme dans le restaurant qui nous sert de quartier général!
Une bouteille de champagne et une bouteille de vin à 6, et sur une période de 4 heures, cela reste très raisonnable.
Bref, l’AG du club OSI France s’est déroulé à Paris vendredi 08 décembre 2017, en toute convivialité, comme toujours.
Le club OSI compte 25 membres dont certains ne possèdent pas encore de voiture de la marque. Le club a recensé environ 60 OSI 20MTS en France. Il en resterait environ le double en Allemagne, pays qui reste le plus gros vivier de cette belle Italienne produite à seulement 1200 exemplaires. Les membres sont répartis sur le territoire Français, et seuls ceux habitant à proximité peuvent être présents.
Au delà des banalités habituelles d’une AG, et rassurés par la bonne situation financière du club (merci Karim), le bilan de 2017 fait ressortir plusieurs événements dont le plus important fut:
- le rallye en Alsace, avec la participation de quelques amis allemands qui, comme l’avait fait le club OSI France en 2016 lors de la commémoration des 50 ans de la présentation de la voiture à la presse, avaient fait l’effort de traverser la frontière.
Avant cela, nous nous étions retrouvés à:
- Reims. 4 voitures présentes
- La participation de Philippe au tour de Bourgogne
- Concentration des voitures Italienne à l’Autodrome de Montlhéry début Octobre, avec 4 autos.
Les belles sont prêtes à briller sur ce circuit historique.
Pour une sortie de grange, elle roule plutôt bien ta caisse !
Au programme de 2018:
- La traversée de Paris le 07 janvier 2018
- Rétromobile du 07 au 11 février 2018
- Courtenay le 08 avril 2018
- Reims les 10 & 11 mars 2018
- Le Mans Classic les 6, 7 & 8 juillet.
- Le Circuit des Remparts à Angoulême les 14,15 & 16 septembre 2018.
En ce week-end de deuil, un clin d’œil à Johnny et Sylvie Vartan, dont on rappelle qu’elle posséda une OSI en son temps, avec ces deux clichés.
Photos d’archives.
Assemblée Générale 2017 club OSI
La Montée historique Coupe Florio 2017
La Montée Historique Coupe Florio 2017
La coupe Florio, c’est surtout l’épreuve du dimanche, avec la montée historique depuis le port du Legué, face à l’ancienne usine Rosengart. Il s’agit d’une course de régularité en côte. Le dimanche matin, lors des essais, les pilotes réalisent un temps de référence, à respecter au plus près l’après-midi.
Rien à voir avec le circuit de 13 Km initial de 1927. 90 ans plus tard le parcours est d’environ 3KM.

Deux endroits pour voir les voitures: le départ et l’épingle du rond point du pont d’Armor, dans les tribunes.
Contraste entres les voitures stationnées sur le quai Armez, et les voiliers mouillés au port du Légué.
Juste avant l’arrivée, un joli virage en épingle à cheveux, théâtre du talent des pilotes (pas toujours) et de l’agilité des voitures (pas toujours non plus).
Le matin du dimanche, de l’autre côté du quai Gabriel Peri, sur la place d’ordinaire réservée au petit marché, un club de voitures anciennes a donné rendez vous à tous les amateurs.
Une voiture a attiré mon attention: une ZAZ 968. Bien qu’il en sera construit plus de 3 millions d’exemplaires, cette petite auto Ukrainienne est peu courante par chez nous. ZAZ signifie « Usine d’automobiles de Zaporojie », du nom de la ville où se trouvait l’usine. La première ZAZ n’est en fait qu’une Fiat 600 locale.
La 968 est une évolution de la gamme, à compter de 1971. Son moteur V4 est porté à 1 200 cm3 pour 48 CV. Elle sera produite jusqu’en 1994.
Mais, de l’autre côté des quais, les compétiteurs s’apprêtent et laissent le plus souvent le visiteur apprécier les mécaniques. Le spectacle fait partie du programme.
Les voitures sont classées en trois catégories: les « seventies » , les « sixties » et les avant guerre. L’ensemble représente pas loin de 100 voitures inscrites.
Le dimanche matin est réservé aux essais. Chaque voiture peut réaliser deux ou trois montées qualificatives. L’objectif de l’après midi est de se rapprocher le plus possible du temps de référence réalisé le matin.
Inutile de préciser que je ne vais pas mettre en ligne des photos de l’ensemble des voitures. Le choix est arbitraire et plutôt tourné vers les plus anciennes.
Les voitures s’élancent par catégorie.
Cul pointu sur 3 roues pour cette Darmont STR.

L’épingle est bien abordée, ce qui ne sera pas le cas de tout le monde. Ceci dit, le châssis très court rend la voiture très agile.
On change de gabarit avec cette Panhard-Levassor sans soupapes de 1924.
Hélas, rutilante ne signifie pas fiable. La voiture doit s’arrêter pendant les essais, et ne participera pas à l’épreuve de l’après midi.
La Ford A Speedster de Claude. L. ne rencontrera pas de soucis mécaniques. Il termine premier de sa catégorie (avant guerre).
Nous avions deux Austin Seven, mais toutes deux très différentes. Celle-ci ressemble plus à ce que l’on connaît.
On retrouve David, notre Anglais qui est venu à Saint-Brieuc au volant de la voiture. Après le concours du vendredi, la balade du samedi, il participe à la course de régularité au volant de sa Crossley de 1923. Ces gens là sont des purs qui n’ont peur de rien.
La Riley de 1936 est handicapée par son rayon de braquage. Châssis sport Kestrel.
Il y avait une Bugatti: un type 37 DE de 1928. Elle termine troisième de sa catégorie. Je ne sais pas si cette voiture est un véhicule original ou une reconstruction. Les roues sont celles utilisées sur les 35. Les 37, me semble-t-il, avaient des roues à rayons, mais je ne suis pas un expert.
les 37 étaient moins chères que les 35, mais restaient de très bonnes compétitrices.
Dans le chapitre moqueries, un petit florilège de trajectoires, si ce n’est ratées, tout au moins perfectibles.

Acheter la Porsche est le plus facile. En maitriser la puissance en sortie de virage est une autre affaire
Parfois certains pilotes en rajoutent pour le spectacle. Avec l’A110 de 1971, je ne pense pas que c’était volontaire!

Cette fois ci, c’est aussi sur trois roues, mais avec la petite Berkley T60 Bandini de 1960, c’est tout à fait normal!
Dans la catégorie des « sixties » c’est la Triumph TR3 de Philippe G. qui l’emporte.
La Renault 8 Gordini 1967 de Christian R. se classe à la deuxième place.
Deuxième Triumph sur le podium avec une TR4 A de 1967.
Dans le groupe des voitures des années 70, il y avait 8 Porsche inscrites, et c’est la 911 de 1972 de Thierry L. qui monte sur la plus haute marche.
Les Autobianchi A112 abarth étaient, à l’époque, des petites bombes. Celle de Fabienne G obtient la deuxième place.
Les Italiennes sont à l’honneur. Belle performance de cette Lancia Beta coupé de 1980, qui se classe troisième.
Coup de cœur pour cette Lotus Elan + 2 de 1972. Le châssis est un peu plus long que sur l’Elan standard, mais la tenue de route aussi bonne. Ces voitures collent littéralement à la route.
Cette Mini clubman de 1970 est la propriété de Raynald CLAUDINE. Je cite son nom car il possède un atelier spécialisé dans les Mini dans le département 22. Il s’agit de R.C. Austin.
Le moteur a été préparé par son propriétaire.

Habitué de ce type d’épreuve, et compte tenu du temps sec, le propriétaire n’a pas cru bon de changer les pneumatiques qui sont en bout de course… un petit réglage du parallélisme sera à faire.
Un clin d’œil à Marcel du Court Auto Moto Passion! Un joli coupé Bertone 1200 de 1968.
Renault 4CV de 1952, dans la catégorie élargie des années 60.
Les Cobra, comme cette 427 de 1965 ne sont pas adaptées à ce type de petite épreuve de régularité.
Pas plus de réussite pour cette Volvo 123 GT de 1966.
Le plaisir, c’est sans doute ce que recherchait Karen P. dans sa Fiat 500 110 F de 1965.
L’après-midi passe très vite et ce n’est qu’en début de soirée que, malgré des petits soucis informatique de classement, les organisateurs remettent, en présence de madame le Maire, les coupes aux trois premiers de chaque catégorie.
Très belle journée. Je recommande.
La Montée historique Coupe Florio 2017
Fondation Berliet à Epoqu’auto 2017
Fondation Berliet à Epoqu’auto 2017
La Fondation de l’Automobile Marius Berliet a été créée en janvier 1982 par les descendants du constructeur lyonnais Marius Berliet et Renault Véhicules Industriels.
150 marques de camions et de voitures ont vu le jour en Rhône Alpes, ce qui permet à certains de considérer la région comme le berceau du camion.
L’objectif de la fondation de l’Automobile Marius Berliet est donc, non seulement de sauvegarder et de valoriser l’Automobile de la grande région Lyonnaise, mais aussi de prendre en charge l’histoire du camion de l’ensemble des marques françaises. Cela explique pourquoi certains des véhicules qui vont suivre ne sont pas des Berliet.
Pour tous savoir sur cette fondation allez sur le site ou sur la page Facebook.
A ce propos, la villa Berliet est un bel exemple d’architecture néoclassique dont la décoration avait été confiée à Louis Majorelle, élève de l’école de Nancy (Art nouveau). L’art nouveau date de la fin du dix neuvième siècle – début du vingtième. Il prône le retour à la nature et privilégie les courbes et l’asymétrie. On trouve sur Nancy quelques belle illustrations architecturales de maisons typiques de l’art nouveau. Pour conclure, Marius Berliet avait une passion pour la nature et en particulier pour son jardin.
L’art déco viendra un peu plus tard, à partir des années vingt.
Tout ceci pour en venir à l’exposition de la Fondation Berliet sous le thème du voyage et de l’aventure.
Pour débuter, un « roadster de sport » qui, au regard de nos référentiels actuels, a une allure de petit camion. C’est un Cottin-Desgouttes, firme 100% lyonnaise, de 1929. Fabriquant des voitures depuis 1903, Cottin-Desgouttes présente en 1925 la « Sans secousses », dont le nom provient des ses quatre roues indépendantes et de ses amortisseurs Houdailles.

Moteur 6 cylindres à 18 soupapes. 2600cc.
Cette voiture se trouve sur l’exposition parce que le constructeur, pour démontrer les capacités de sa voiture, l’inscrit au premier rallye du Sahara. Grand bien lui en a pris, puisque ce sont 4 « Sans secousses » qui vont truster les 4 premières places.
En dépit de ces succès, la marque ne va pas survivre à la crise du début des années 30 : ses voitures sont trop chères… Pour en savoir plus sur cette marque, allez sur le site qui retrace son histoire.
C’est sur la base d’un Citroën C6 que ce véhicule de pompiers a été construit en 1932. Acheté et transformé par la commune de Champagne au Mont d’Or pour pouvoir transporter 10 sapeurs pompiers, il servira de 1945 à 1957.
Sur le site du musée des sapeurs pompiers de Lyon, vous trouverez une souscription pour un livre sur « l’histoire de la lutte contre le feu » de Jaques Perier.

Ce sont les sapeurs pompiers de Chassieu (commune de l’agglomération Lyonnaise) qui rachèteront le véhicule.
Cette fois, nous découvrons un Berliet, type VPD 6X4. C’est un véhicule mixte, c’est à dire qui pouvait prendre à la fois 6 passagers et 500 kgs de messagerie (petits colis – bagages). Immatriculé en 1926, il participe la même année à la mission Sahara-Niger, longue de 8000 km. L’arrière pensée de ses concepteurs était, nous dit-on, de démontrer l’inutilité du chemin de fer.
C’est à partir de 1912 que la société Laffly construit des camions et des véhicules utilitaires, en particulier pour l’armée et la lutte contre les incendies. Celui exposé est une reconstitution, à partir d’un châssis d’origine, d’un des deux camions qui participa sur 13 000 Km au Paris – Lac Tchad en 1933 du journal « Le Matin ».
Cet omnibus d’hôtel d’un joli vert est un Berliet type VHA de 1924. Le châssis proposait une plateforme qui pouvait être carrossée tant en boulangère qu’en fourgon de livraison ou omnibus. Nos constructeurs actuels, avec leur notion de « plate-forme » commune à plusieurs voitures, n’ont donc rien inventé.
A l’époque, les grands hôtels proposaient à leurs clients un service de « navettes » entre l’hôtel et la gare. Cela se pratique toujours à proximité des aéroports.
Dans ce Berliet de 1921, les passagers étaient bien moins protégés des intempéries que dans le VHA précédent. Ce Torpédo est en fait conçu comme un char à banc. Chaque rangée a une portière de chaque coté.
La compagnie ferroviaire PLM (Paris Lyon Méditerranée) proposait un départ quotidien en autocar, de Nice et d’Evian par la route des Alpes.
Le dernier véhicule du stand de la fondation de l’Automobile Marius Berliet que je souhaite présenter ici est un « Home car » Rochet-Schneider. Cette marque disparue, et sans doute peu connue du grand public de ce début du vingt et unième siècle, faisait partie des 10 grands noms de l’automobile à la fin du dix neuvième siècle. La production était localisée sur le bassin Lyonnais.

Au regard de l’aménagement intérieur, je dirais plutôt: « Home sweet home ». Le siège du conducteur semble aujourd’hui très anachronique.
Devant le refus de Jean François Rochet de s’associer avec lui, c’est avec son fils, Edward Rochet, que Théodore Schneider s’allie pour fabriquer vers 1890 des bicyclettes et des tricycles à pédales. De fait, ils rentent en concurrence avec le père. La première voiture est produite en 1895, et dès 1896 le nom de l’entreprise change pour devenir « La Société Lyonnaise de Vélocipèdes et Automobiles Rochet & Schneider ». Pour en savoir plus sur l’histoire de cette marque qui ne dura qu’une soixantaine d’années, je vous conseille le site Auto-Pedia.
Cet ancêtre du camping car, pendant des années a servi de loge à un artiste ambulant. La restauration a respecté le « confortable chez soi ».
En conclusion, cette exposition sur le thème « voyage et aventure » proposait des modèles sortant de l’ordinaire .
Fondation Berliet à Epoqu’auto 2017