Rendez vous mensuel CAMP 26 novembre 2017
Rendez vous mensuel CAMP 26 novembre 2017
Ce onzième rendez vous 2017 du Court Auto Moto Passion était un peu spécial dans la mesure où il était suivi d’une courte balade. L’idée est de Philippe, notre secrétaire, pour animer nos fins de mois.
Le temps est gris, et c’est presque de la neige fondue qui nous accueille. les Citroën 2 CV sont venues en force: elles sont au nombre de 4, ce qui est un record.
Rendez vous mensuel CAMP 26 novembre 2017
Deux voitures nouvelles, jamais vues dans mes reportages. En premier une Fiat X 1.9 de 1981 que Lionel, son propriétaire, possède depuis 2004. Il en sera produit 174 000 exemplaires, dont une bonne partie sera exportée au USA.
Produite de 1979 à 1982, la ligne est signée Bertone. Lors de la sortie de la voiture, elle était motorisée par un 1300 cc de 75 CV. C’est à partir de 1981 que la puissance augmentera.

Le moteur transversal AR est un 1500 cc qui développe 85 CV. La Lamborghini Miura adoptera la même architecture .
Changement radical de gabarit et d’origine avec cette Pontiac Grand Prix de 1978.
La Pontiac Grand Prix est née en 1962 et s’arrête en 2008. Se succèderont pas moins de 7 générations. Celle de Philippe fait partie de la quatrième génération. Elle vient de Monaco.
Les roues AR ne sont pas d’origine.
Il y avait deux motorisations possibles: l’entrée de gamme en V6 et le V8 dont la puissance était très relative: entre 135 et 150 CV selon la cylindrée.
L’intérieur est très complet: direction assistée, boîte automatique, climatisation, vitres électriques…
A midi, ceux qui participent à la balade de l’après midi prennent la direction du restaurant de Bazoches-sur-le-Betz. Bazoches est un petit village de moins de 1000 habitants, situé à quelques encablures.
En arrière plan, l’église Saint-Eutrope.
Construite au treizième siècle, sur l’emplacement d’une ancienne chapelle, l’église Saint-Eutrope sera frappée par la foudre en 1769, et reconstruite aux dix huitième et dix neuvième siècles. Pour tout savoir sur cet édifice, vous pouvez aller sur le site de la sauvegarde de l’art Français.
A Bazoches, il n’y a pas grand chose, si ce n’est la Chocolaterie et le restaurant: La Bouill’ à Betz. Joli jeu de mots. Pour mémoire, le Betz est un affluent du Loing.
Le repas est très bon, et l’accueil fort sympathique. Nous avons tous le choix entre 3 plats tout au long du menu.
Au moment de repartir, la batterie de Philippe donne des signes de grande fatigue. Pas de soucis, l’homme est prévoyant et transporte avec lui un booster qui règlera l’état d’âme de la capricieuse, en moins de temps qu’il ne faut pour le dire.
L’activité de ce début d’après midi est la visite de la Maison de la Forêt, à Paucourt. Nous avons déjà parlé de ce village situé en plein milieu de la forêt de Montargis, lors de la Fête de la Pomme.
L’AME, (Agglomération Montargoise et Rives du Loing) regroupe 15 communes et gère, entre autres sujets, le développement économique et touristique de la zone. La création de ce lieu réservé à l’ancienne « Forêt Royale de Paucourt » a été financée à 65% par l’A.M.E.
L’exposition du moment est consacrée aux plantes de la forêt. Elle s’intitule « Lumière sur les plantes ». Sur les 5000 visiteurs annuels, bon nombre sont des groupes scolaires. L’exposition est donc proposée sous forme d’objets muséographiques à manipuler.

Le premier exercice: apprendre à reconnaître les différentes formes de mousses. Chacun se plonge dans l’observation et la recherche des différences.
L’exposition propose aussi des élevages d’insectes, comme les papillons. Ici une vitrine consacrée aux Zygènes et Hespérides, mais ceux là sont bien morts.
L’élevage a été réalisé sous cloche. On y voit les cocons.
Dans les propositions ludiques, il faut deviner ce qui se cache dans la boite.
Autre test: quelles sont les plantes toxiques et celles qui ne le sont pas?
Y a t il un Robert Lamoureux dans le groupe? Le fil rouge sur le bouton rouge et le fil bleu sur le bouton bleu.
Très bon après midi. Bonne idée de Philippe que de prolonger le rendez vous du dimanche matin. Il y en aura d’autres, avis aux amateurs…
Rendez vous mensuel CAMP 26 novembre 2017
La Traction Universelle à Epoqu’auto 2017
La Traction Universelle à Epoqu’auto 2017
Attention de ne pas confondre: deux Marius Renard ont fait parler d’eux, mais pour des raisons totalement différentes:
- Marius Renard (1936-1953), charpentier de sont état, est connu pour être le premier greffé d’un rein. Il ne survivra d’ailleurs que peu de mois après l’opération.
- Marius Renard (1911-1991), carrossier, est l’homme qui nous intéresse aujourd’hui.
Après la fin de la seconde guerre mondiale, certains clients souhaitent se démarquer des modèles de série. Il font donc appel à des carrossiers pour modifier leurs voitures.
Marius Renard fait partie de ces carrossiers. Formé dans les bureaux d’études du carrossier Saoutchik, il se spécialise dans les coques de Citroën. On nommera son travail, « les transformations MR ». Elles seront dans la lignée du travail de Figoni-Falaschi et de Saoutchik, c’est à dire d’un style que l’on nomme flamboyant.

A l’occasion d’Epoqu’auto, les visiteurs pouvaient admirer 4 voitures transformées par Marius Renard, dont la 15-6 qui est en premier plan.
Installé à Puteaux, le carrossier Marius Renard commence à diffuser ses transformations à partir de 1947. Elles sont disponibles sur les Traction, Berlines et Cabriolets. On ne sait pas combien il en sera réalisé, mais considérant que le surcoût par rapport à une voiture d’usine était de l’ordre de 50%, le nombre de ces transformations a été, si ce n’est confidentiel, tout au moins réduit.

Celle ci a été transformée sur la base d’un 11 BL de 1953. A regarder le pare-chocs, je qualifie le style flamboyant plutôt d’ostentatoire.
Sur la carte grise, le cabriolet est déclaré, non pas comme « MR », mais comme un « chassis spécial ». Le moteur est légèrement amélioré par l’ajout d’un deuxième carburateur.
Après un 15-6, une 11 BL et un cabriolet, c’est au tour d’une conduite intérieure de 1938. Les parties en aluminium ont pour vocation d’effiler la ligne de la voiture.

Les poupes sont allongées. La sellerie, en cuir de qualité, et le tableau de bord sont totalement modifiés par rapport aux Traction d’origine.
En conclusion, cette petite exposition permet de mettre en valeur ce qu’un carrossier pouvait réaliser à partir d’une voiture de série.
La Traction Universelle à Epoqu’auto 2017
Les Hotchkiss présentes à Epoqu’auto 2017
Les Hotchkiss présentes à Epoqu’auto 2017
Le salon Epoq’auto laisse la part belle aux clubs, qu’ils soient régionaux, ou qu’ils soient clubs de Marques.
Il y avait trois véhicules Hotchkiss exposés cette année: un camion et deux voitures. Ces dernières étaient proposées par un club de Savoie: Le Cheval Mécanique. Créé en 1979, son emblème illustre bien son nom. Sur fond de montagnes stylisées, il prend en grande partie le plan d’une invention de Joseph Mille dont le brevet date du 6 juillet 1897 intitulé : «tracteur à pétrole ou à vapeur s’adaptant à toutes voitures».

Le sous titre renferme un jeu de mots: Tac pour l’abréviation de Tacots, mais aussi « les Tac » le surnom des habitants de Sallanches.
Le club organise tous les ans, à la fin du mois de juin, un Rallye fort sympathique: Le Rallye du Mont Joly. Il est réservé aux voitures antérieures à 1949 et rayonne autour d’Aix les Bains.
Bref, le club avait apporté deux Hotchkiss. Tout d’abord, une AM80 S de 1931, issue de la collection de Jean Marie Lacroix. En 2016 une voiture de ce type a participé au Rallye Mont-Joly.
Certes, la capote masque un peu la route, mais ….
L’Amilcar Compound est bien badgée Hotchkiss puisque depuis 1937 une partie importante des actions de la maison Amilcar a été transférée chez Hotchkiss. Mais ce qui est le plus étonnant c’est que Hotchkiss ne produisait pas de petites voitures, et n’utilisait pas la technologie de la traction avant.
La couleur orange d’une partie de la voiture, reprend une peinture spéciale réalisée en son temps sur une Compound pour un concours d’élégance. Elle n’était pas du tout au catalogue Amilcar.
L’Amilcar Compound est l’oeuvre de l’ingénieur Albert Grégoire, souvent cité sur ce site, tant son ingéniosité était en avance sur son temps.
Vous observerez que la direction est à gauche, et non à droite comme sur les Hotchkiss. Par contre c’est exactement le même volant que sur ma 686S49.
Le châssis est en Alpax, un alliage d’aluminium et de silicium, qui grèvera les coûts de fabrication.

Sur les Compound, le tableau de bord et les hauts de portières étaient en métal et peints imitation bois.
Sortie en 1938, la voiture ne bénéficiera d’un moteur à soupapes en tête qu’en 1939. On remarque sur la photo que le propriétaire a pris quelques libertés, et pas seulement avec les couleurs. La petite pompe à eau électrique est le prix à payer pour assurer correctement le refroidissement du bloc. Dans les conditions actuelles de circulation, la circulation d’eau par siphonnage trouve ses limites!
Et puis bien sûr, comme chaque année, le club Hotchkiss tenait un stand, certes moins animé que celui de la plupart des clubs, mais dont le véhicule exposé ne manquait pas d’originalité: un camion PL 25 à Chassis long.
Après la Grégoire, ex François Mitterrand, exposée l’an dernier, cette bétaillère crée la rupture, mais les camions Hotchkiss ont marqué leur temps et je trouve bien de les montrer.

Les PL 20 et les PL 25 étaient motorisés par un 4 cylindres de 2,3 litres, développant 62 CV. La charge utile était de 2,5 tonnes. Seul le PL 26 sera doté du 6 cylindres de la marque.
L’aventure Pygmée à Epoqu’auto 2017
L’aventure Pygmée à Epoqu’Auto 2017
Le salon Epoqu’auto est l’oeuvre d’une équipe dynamique du club des 3A, les Amateurs d’Automobiles Anciennes de Lyon. C’est un joli salon qui occupe 55 000 m2 à Eurexpo, dans la périphérie de Lyon.
L’organisateur annonce avoir reçu pas moins de 60 000 visiteurs en 2016. Les exposants louent la gentillesse des organisateurs. Voila en quelques mots une description de ce salon qui fait la part belle aux clubs et qui monte en puissance chaque année.

Parkings surdimensionnés, signaleurs un peu partout, tant pour guider au stationnement qu’à l’accueil.
En avant première, j’ai souhaité faire un petit reportage sur le très beau et original stand d’ Autodiva. Autodiva est une structure dédiée à l’histoire et à la mémoire de la course automobile. Les amateurs de sport automobile connaissent le magazine disponible en kiosque tous les trois mois, mais il y a aussi un site internet. Le fondateur n’est autre que Gérard Gamand, ancien pilote.
C’est autour des voitures de la marque « Pygmée » que le stand est, cette année, articulé. Gérard Gamand connaît bien l’histoire des Pygmée. Il a même écrit un livre de plus de 200 pages sur le sujet.
Avez vous entendu parlé de Marius Dal Bo? Emigré Italien, Marius est plombier de son état, à Annecy. Et que font les plombiers? Ils cintrent et forment des tuyaux. Sauf que ce travail n’est pas fait en atelier, mais chez les clients. Et pour cela il faut des petites cintreuses de chantier.
Marius en a inventé une, et il l’a faite breveter. Il l’a nommée Pygmée, sans doute du fait de sa petite taille (pas celle de Marius , mais celle de la machine! Il faut suivre).
Pour faire court, Marius, fort de son savoir faire, a construit une petite voiture pour son fils, Patrick.
Et après les petites voitures pour enfants, vinrent les Midgets, puis les voitures de course, construites, au début, à partir de tubes de chauffage, et motorisées par un 1100 Simca accouplé à une boite de vitesse de Dauphine Gordini. Et dans ce travail, Marius Dal BO entraine ses collaborateurs qui travaillerons avec lui sur les projets.
La première course à laquelle la monoplace participe, est le « VIII tropheo Bruno e Fofi Vigorelli », à Monza, en avril 1960.
Vous l’avez compris, Marius n’était pas un motoriste. Lors de cette première course, la voiture ratatouille, et c’est le voisin de box, Lorenzo Bandini, qui lui donne la solution: changer l’inclinaison des carburateurs Weber. Ceci dit, les modifications apportée à la culasse avaient par la même occasion obstrué les orifices de circulation d’huile, et le moteur serre rapidement pendant la course.
Après quelques autres essais infructueux en 1960 et 1961, c’est Patrick Dal Bo, le fils, devenu pilote, qui détruit la voiture.
Il est rapidement évident que la petite Pygmée n’a aucune chance face aux autres écuries. En 1964, Marius offre à son fils une Brabhan, équipée d’un moteur Ford préparé par Holbay et d’une boite Hewland. Pour sa première course, Patrick termine à la quatrième place en avril 1964 à Montlhéry.
Une longue suite de casses mécaniques (le moteur Holbay est fragile) transforme les espoirs de la famille Dal Bo en un parcours laborieux.
La décision est prise: dès 1965, en formule 3, le fils pilotera à nouveau une Dal Bo, et l’hippocampe noir sur fond jaune apparaît sur les circuits. Ce sera le début d’une aventure qui durera 9 ans.

La jaune en second plan est la MDB 14 utilisée en Formule France en 1970 et équipée d’un moteur Gordini. La bleue est une F3 de 1965. C’est la première Pygmée construite. Après Reims en juillet, elle terminera deuxième à Monza en septembre de la même année.
En 1965, La Pygmée F3-7-65 abandonne 2 fois sur casse, rate deux fois la qualification, termine une fois deuxième à Monza, et une fois cinquième à Montlhéry.
En 1966, on compte 7 arrivées, et toujours de nombreux abandons sur casse ou accident.
Quand on parle d’accident, c’est le 04 juin 1967 qu’un grave accident se produit. Patrick, victime de nombreuses fractures aux jambes, n’aura la vie sauve que grâce à la solidité de sa coque en acier. De nos jours les coques se déforment quand, à l’époque, elle devaient résister. C’étaient les jambes des pilotes qui absorbaient (ou pas) les chocs.
Comme disait la Reine Elisabeth II d’Angleterre à propos de 1992, 1967 peut être qualifié de « annus horibilis » pour l’équipe Pygmée.

Pygmée F3 de 1967. Construit à seulement deux exemplaires, pilotés par Patrick Dal Bo et le sud africain Trevor Blokdyk, ce modèle est motorisé par un Cosworth de 120 cv qui mouline à 10 000 tours !!
Bref, nous avons à faire à des passionnés et l’aventure dure 10 ans, tant en formule 2 qu’en formule 3. Avec son expérience, Gérard Gamand m’a indiqué que c’était souvent la durée de vie des petites équipes dans ce milieu exigeant de la compétition automobile.
Au début de l’aventure, les « best in class » sont les Brabham, Cooper et autres Lotus. Dans les années 70, ce sont les March et les Chevron qui dominent le circuit.

MB14 Formule France de 1969. 7 châssis sont construits. François Lacarrau remporte le challenge Elf.
Pygmée MDB 17 de 1972. Le châssis et le moteur sont les mêmes que sur la photo précédente, mais la voiture dispose ici d’un « nez large » pour les circuits rapides.
En 1973, Marius se détourne complètement de la course automobile et retourne à son activité de plombier. Les Pygmée se reconvertissent en voitures de « course de côte ».
Malgré cela Patrick construit trois châssis MDB18 qui rejoignent l’équipe « Shell Arnold ». Il en pilote un. Comme l’écrit Gérard Gamand, les Pygmée « boiront le calice jusqu’à la lie ». Le châssis n’est pas en cause, mais des soucis de pression d’essence perturberont presque toutes les courses.
Après une dizaine d’années de compétition, ces MDB18 seront les dernières Pygmée à voir le jour. L’aventure se termine à Monza, le 29/06/1973, moteur cassé.
Il faudra vendre des biens pour rembourser les dettes.

La carrosserie de ce dernier modèle MDB18 est peu réussie. La ligne s’en trouve alourdie. La voiture présentée est en configuration Championnat de France de la Montagne.
A en juger par la liste des courses auxquelles les Pygmée ont participé, ce sont toujours des ennuis moteurs qui ont pénalisé le petit constructeur Savoyard.
L’aventure Pygmée à Epoqu’Auto 2017
Rendez vous mensuel Montargis novembre 2017
Rendez vous mensuel Montargis Novembre 2017
La place de la République de Montargis a connu plus d’affluence, mais la météo peu favorable a sans doute persuadé les collectionneurs les plus éloignés de rester au sec et au chaud.
On penserait que ces deux Mercedes W110 sont les mêmes, à la couleur près. Que nenni! Si la rouge est un 4 cylindres (modèle 190), la grise (230) est motorisée par un six cylindres. Mais en plus de ce point purement mécanique, et à bien y regarder, quelques différences sautent aux yeux.

La grise est équipée de clignotants, juste sous les phares. Elle dispose aussi de butoirs de parechocs.

Sur la 190, les clignotants sont sur les ailes. Son propriétaire possède une caravane qu’il compte bien tracter. Il sera le bienvenu à la bourse exposition de Courtenay le 08 avril prochain, sur le terrain de rétro camping.
Le club de Courtenay était représenté, entre autres membres, par la Peugeot 402 d’Alain R.

Application des courbes fluides « streamline » pour réduire la consommation par des lignes plus aérodynamiques.
A la prochaine bourse exposition de Courtenay, le 08 avril 2018, pour les 70 ans du Land Rover, Ludovic nous prépare un rassemblement comme il en a le secret. En ce dimanche, il est venu avec le sien.
Pour en savoir plus sur le Jubilé, allez sur le site de Ludovic. Réservez aussi votre week end du 28, 29 et 30 avril à Thaumiers, dans le département du Cher.
Parmi les voitures aperçues, une Citroën 2cv, une Lancia Fulvia GTE, une Renault 4 GTL, et une Coccinelle 1303.
En fait il y avait 3 Coccinelles, dont cette bleue qui est à vendre, pour 9700 €.
C’était l’occasion de comparer les différences entre les générations. Il s’en est quand même vendu plus de 21 millions d’exemplaires entre 1938 et 2003!
Une des premières sorties pour cette Clio 16S achetée récemment par André F. de Saint Germain des Prés. Certes, les propriétaires précédents ont considérablement modifié la voiture, à commencer par la couleur, mais cette bombinette des années 90 est très saine.
Le moteur fonctionne bien. A la base c’est le moteur de la R19 16 S. La caisse étant moins lourde que celle de son ainée, les 140 CV développés font merveille. Mes souvenirs me disent que ces moteurs avaient besoin de tourner fort pour bien fonctionner. Ils n’appréciaient pas la ville.

Le tableau de bord est celui d’une Clio de base. Seuls les sièges confèrent à l’auto un look de sportive.
Pour conclure, une Jaguar fidèle à ce rendez vous, une MK2 type S de 1966
Rendez vous mensuel Montargis Novembre 2017
OSENAT vente enchères 21 octobre 2017 Fontainebleau
OSENAT vente enchères 21 octobre 2017 Fontainebleau
Pour la deuxième fois, l’exposition de la vente aux enchères Automobilia et des voitures était à voir dans les locaux du garage Napoléon, juste à côté de l’Hotel d’Albe, dans lequel se trouvent les bureaux de la maison Osénat. Le général Louis-Albert-Guislain Bacler d’Albe fut un des très proches collaborateurs de Napoléon Bonaparte. Il détient même le record de longévité à ses côtés. Cartographe reconnu, il participera aussi à la peinture des batailles.
Pour la vente Automobilia du samedi matin, c’est dans l’orangerie que se tiendront les enchères. Les miniatures ne rencontreront pas beaucoup de succès.

La salle, toute en longueur, a été équipée d’écrans afin que le public puisse parfaitement voir la présentation des lots et le montant des enchères. Un seul regret quand on se trouve au fond : le bruit des allées et venues.
Dès l’entrée du hall d’exposition, les visiteurs sont accueillis par une américaine aux dimensions imposantes: une « Cadillac Fleetwood Sixty Special » de 1958. Estimée entre 20 et 25 K€, elle ne trouvera pas preneur pendant la séance.

Archétype de l’Amérique triomphante d’après guerre? sans doute par le gabarit et les lignes ostentatoires.
Presque cachée derrière la Cadillac, cette Renault 12 Gordini de 1972. 3 propriétaires, un historique limpide, mais une corrosion importante au niveau des bas de caisses. Estimée entre 20 et 30 K€, elle non plus ne trouvera pas d’acquéreurs.
Depuis la fermeture du site de Moret sur Loing, la salle des ventes est transformée en show room le matin et les jours qui précèdent. Au programme du premier hall, Renault Alpine A110, Jaguar, Lancia, Ferrari, Austin Healey, et Maserati.
Le Lot 313 est une Maserati Indy de 1973. Erreur de saisie, le catalogue en ligne indique une fourchette estimée entre 15 et 20 K€. Boulette. En fait, les équipes d’Osénat pensaient en obtenir entre 90 et 120 K€. Il n’en sera rien puisque la voiture ne sera pas adjugée pendant la séance.
La Ferrari 308 GTB de 1980 sera adjugée à 60 K€, le maximum de la fourchette d’estimation
Ce très beau coupé Lancia Flamina Touring (nom du carrossier) de 1968 est la version sportive de la berline. Le qualificatif « Superleggera » signifie une plateforme acier et une structure tubulaire en acier sur laquelle est fixée une coque en aluminium. L’ensemble apporte solidité et légèreté.
Cette Alpine dont l’historique n’est pas totalement connu, est passée dans les mains de plusieurs propriétaires Sarthois avant d’être préparée par Patrick Lejay conformément aux règles groupe 4. Lui même la vendra au propriétaire actuel dont il assurera l’assistance sur des épreuves historiques.
En salle, l’enchère s’est conclue à 115 K€ (l’acheteur était au téléphone), mais, sur le site OSENAT, la voiture est indiquée non vendue !!!!
Il y avait deux Austin Healey à vendre. Le lot ci dessous est le N° 308. Une 3000 MK 3 de 1964. La voiture a été suivie par son propriétaire actuel qui la possède depuis 12 ans.
La sellerie est magnifique, et comme toujours sûrement plus belle qu’à l’origine.
La deuxième Austin Healey est plus ancienne. C’est une 100-6 de 1957 d’origine américaine sur laquelle quelques frais seront à prévoir. Par contre elle est équipée d’un overdrive.

Vendue 50 400 € et bien en dessous de la fourchette basse de 55 K€. Une peinture neuve ne suffit pas.
On change de catégorie avec cette Ondine. Ondine oui, mais construite en Italie et badgée Alfa Roméo (2 000 exemplaires). La photo ne permet pas de voir que la carrosserie a besoin d’amour. Une bonne remise en route sera aussi nécessaire. Adjudication à 9 840 € frais inclus.
Dans la deuxième salle la récente Porsche 928 S4 est bien entourée. La traction 11 BL de 1952 partira pour la modique somme de 9720 € frais compris.
Plutôt rare chez nous, la marque WOLSELEY est représentée par ce joli cabriolet 1460 de 1939. Les 1460 font partie de ce que les membres du Wolseley Club considèrent comme la série 3. La voiture est propulsée par un 6 cylindres en ligne à arbres à cames en tête, mais de petite cylindrée (1800 cc).
La capote est électrique. Pas sûr que ce soit d’origine… Vendue pour 36 000 €, ce qui, au regard des frais dépensés lors de la restauration, est une bonne affaire.
Toujours de chez nous amis britanniques, cette impressionnante Rolls Royce Corniche de 1976. Peu d’arguments de vente avancés par le commissaire priseur pour donner envie.
« 1955 FORD THUNDERBIRD châssis n° P5H201430. Titre de circulation américain, voiture dédouanée, 846A à immatriculer en collection. Tout est dit! Quelques travaux de remise en route à prévoir, et un hard top d’origine.
L’intérieur en simili présente bien, mais n’est pas neuf.
On reste dans les américaines avec cette Pontiac GTO de 1970 qui ne sera pas vendue.
Contrairement aux sièges des multinationales, dans les immeubles desquelles plus on monte les étages, plus on se rapproche du top management, ce sont les voitures les plus ordinaires qui attendent l’acquéreur dans la partie haute du garage.
Par exemple cette Chevrolet Monza de 1978. Ne vous fiez pas aux apparences: le moteur est un V8 de 5 litres. Il ne développe cependant que 140 CV.
Ne dit on pas que le mieux est l’ennemi du bien? La Donkervoort 1997 qui suit a tout d’une voiture de course: moteur Ford Cosworth turbo 220 CV. L’augmentation de la pression des turbos et le montage d’un over boost ont permis de gagner environ 20 CV supplémentaires

Pas d’acquéreur pour la belle bleue. Même si le prix demandé était en rapport avec le travail réalisé, les 65 à 75 K€ ont laissé les acheteurs de marbre.
87 000 Km au compteur pour cette Alfa spider 2000 de 1989, estimée entre 7 et 10 K€. La vente sera conclue pour 9000 € frais compris.
Une proposition très originale avec ce modèle unique de Polo modifiée en roadster par le préparateur Allemand Walter Treser. Un article est paru dans Auto Rétro de juin 2017. Dans l’article sus nommé, le journaliste explique que la transformation de la voiture la rend presque méconnaissable. Vous jugerez par vous même. Sur la photo, seul le toit amovible, façon targa, a été enlevé, mais la partie arrière peut se démonter pour transformer l’auto en cabriolet.

Estimée par le journaliste d’Auto Rétro entre 10 et 15 K€, et entre 8 et 12 K€ par OSENAT. La vente a été conclue pour 9 600€.
La Clio 16 S sera la référence des bombinettes au début des années 90. Non transformé, l’exemplaire proposé affiche 167 000 Km au compteur.
Autre petite sportive avec cette AX sport de 1990. 715 kgs , 75 Cv, et un petit 1,3 litres pétillant qui abat le 0 à 100 en moins de 10 secondes.
Très belle transition! en voilà une. L’originale en 1,6 litres. Décidément ce n’était pas le jour car elle s’est certes vendue, mais à 9120 €, soit bien en dessous de l’estimation. Ses 208 000 Km auraient ils joué en sa défaveur?
Pas de chance non plus pour cette BMW 628 CSI. Estimation entre 15 et 20 K€. Pas d’enchères. La carrosserie avait fait l’objet d’un voile de peinture. Intérieur cuir. Pas de trace de rouille.
Ce n’était pas un bon jour pour vendre des voitures, car cette Morgan originaire des US n’a charmé personne. Pourtant rien de rédhibitoire à première vue!
Nous vous présentons en avant première quelques unes des motos qui seront mises à la vente à Vincennes le week-end du 24 & 25 novembre, à l’occasion du salon Moto Légende. Juste pour vous donner envie d’aller voir ce salon…

Joseph, Séraphin Magnat était un petit gars du Vercors (Villars de Lans) Louis Auguste Debon était originaire de Grenoble.
En résumé, sur 44 voitures présentées, 11 ne trouveront pas preneur.
Courtenay Auto Moto Passion Assemblée Générale 2017
Courtenay Auto Moto Passion Assemblée Générale 2017
L’assemblée générale du Court’Auto Moto Passion (CAMP) s’est déroulée dimanche 05 novembre 2017.
Le bilan financier fait apparaitre un solde positif de la bourse exposition 2017. La trésorerie permet donc d’organiser la bourse 2018 et d’engager les dépenses indispensables avec sérénité.
Le club compte 39 membres à jour de leur cotisation. Nous avons enregistré deux décès en 2017.
En ce qui concerne les sorties en voitures anciennes, seules deux balades ont été organisées, sachant que la journée au Musée Maurice Dufresne a du être annulée faute de participants pour rentabiliser le bus. Laurent Rabillon, le président, en profite pour demander des réponses fiables lors des propositions de ce type.
- La sortie co organisée avec Dominique Viginier du club de Surry, à l’occasion de la journée FFVE.
- Une petite balade avec la visite du moulin Bardet et repas à Lorris, le jour de la bourse du club de Lorris.
Conscients que nous pouvons mieux faire, un calendrier prévisionnel 2018 a été établi, avec:
- 3 sorties club: Une dans l’Yonne, une en Seine et Marne et une en Sologne.
- Une sortie pour la journée FFVE
- Des propositions d’évènements régionaux sympa auxquels le club pourrait participer, comme la Faite de la RN7 à Pougues les Eaux, le bouchon de Joigny, ou la traversée de Paris, par exemple. Le calendrier LVA n’étant pas encore publié, le club proposera ultérieurement des dates et des lieux complémentaires
- Des évènements Nationaux comme Rétromobile, Reims,…
- Philippe propose aussi d’organiser de temps en temps, une sortie après le RDV mensuel.
Un calendrier papier a été remis aux membres présents. Ce calendrier sera remis à jour tous les mois pour le RDV de fin de mois et à la disposition des membres présents. Pour les autres, l’information sera disponible sur la page Facebook du club, et sur 3Avs.
Un petit mot gentil du président à François L, un « roule toujours » qui ne manque pas beaucoup de RDV de fin de mois, et vient toujours avec l’une ou l’autre de ses motos.
Un bilan de la bourse 2017 permet de remercier tous les bénévoles, les sponsors et la Mairie de Courtenay pour leur aide. Parmi les VIP, nous avons noté la visite de Mr Claude Delagneau, ancien président de la FFVE (et aussi du club Hotchkiss).
Le pôle moto organisé par Samuel a été un vrai succès. Le nouveau pôle « New timer » de Gérard a du refuser du monde, tant le parking était plein. Un franc succès au pôle rétro Camping de Thierry: bientôt le terrain herbeux risque de ne plus être assez grand.
Les Américaines sont de plus en plus nombreuses. Merci à Lucien pour sa coordination. Belle exposition de tracteurs sous le contrôle de Julien et de de son épouse Céline. Nous avons tous remarqué le très beau camp militaire; merci à Luc et Fabien. Les moteurs fixes, les pompiers et les véhicules de Police étaient en retrait. Merci aussi aux commerçants de Courtenay qui ont décoré leurs vitrines sur le thème de la bourse.
Le club des Simca Ariane était venu en force pour les 60 ans de l’Ariane (30 voitures). La bourse de Courtenay est devenu un rendez vous systématique de ce club depuis les 50 ans de la voiture. Merci pour leur fidélité.
Enfin un grand merci à « Tartinette » qui nous accueille tous les ans pour la journée des « petites mains ». Le 02 juillet dernier, les conditions météorologiques défavorables ont contraint tout le monde à se rapatrier dans le local du club, mais tous s’est bien passé.
Pour 2018, la bourse aura pour thème les 70 ans de la Peugeot 203, et les 70 ans du Land Rover. Le club se réunit une fois par mois pour préparer le week end.
Laurent va activer son réseau pour essayer d’avoir 70 203. Joli pari!.
En ce qui concerne les Land Rover, nous aurons l’aide de Ludovic, qui s’investit beaucoup dans l’organisation d’évènements nationaux à travers son association « Eternal Vehicles ».
Le club recherche un sponsor pour les plaques de Rallye. S’adresser au président du CAMP, Laurent Rabillon.
La cotisation au club est toujours de 30€.
Le bureau est renouvelé, à l’identique, par 22 bulletins complets, 1 bulletin blanc et 4 nuls.
- Président: Laurent Rabillon
- Vice président: Eric Nicolas
- Trésorière et vice secrétaire: Bernadette Dupont
- Secrétaire et vice trésorier: Philippe Barbier.
Le conseil d’administration est renouvelé. Francis quitte le CA.
L’AG se termine avec un pot de l’amitié.
Courtenay Auto Moto Passion Assemblée Générale 2017
Rendez vous mensuel CAMP 29 octobre 2017
Rendez vous mensuel CAMP 29 octobre 2017
Peu nombreux étaient les véhicules anciens en ce pluvieux dimanche 29 octobre au rendez vous mensuel du Courtenay Auto Moto Passion. La majorité étaient venus en voiture moderne. Clin d’œil à cette très belle Simca 1200 S.

Pour la première fois, le club offrait le café à l’intérieur du bâtiment. Beaucoup découvraient ainsi à quoi ressemble l’intérieur de la gare de Courtenay. La municipalité a un projet de réhabilitation pour transformer le local en bureau de tourisme.
François a bravé les éléments en nous rejoignant au guidon de sa Motobécane 125 CC de 1957: une « mobystandard » type 57.

La capacité du réservoir est de 12 litres. Après la guerre, les bons d’essence non fractionnables, étaient de 10 litres…
La type Z 57 C sera construite de 1956 à 1961.
Le véhicule de ce dimanche est le Chevy Van 30 que l’on voit à côté de la DS dont nous avons déjà parlé lors d’un rendez vous précédent.
Ce van, à défaut d’être ancien, renferme une particularité étonnante: c’est un poste de commandement. Dans une situation de crise, le véhicule PC est utilisé pour désengorger les centres d’appels d’urgence. Sur le terrain c’est de ce véhicule que les opérations de secours sont coordonnées.
Acheté il y a un mois en Hollande, c’est donc la première fois que vous le voyez. La voiture a été révisée par le vendeur, et c’est par la route que ses nouveaux propriétaires l’ont ramené dans la région. Chevy est un diminutif de Chevrolet, marque du groupe General Motors.
A l’origine c’était une ambulance, vendue par Wheeled Coach à Orlando (Floride). Elle sera exportée au Pays Bas. Ce sont les Hollandais qui réaliseront la transformation en PC.
Il s’agit ici de la troisième génération (1971 -1995). Le modèle présenté est de 1985. Il est motorisé par un V8 de 5,7 litres pour environ 200 CV.
Qui dit poste de commandement dit matériel de communication. La partie médiane est organisée comme un bureau.
Derrière le pupitre, on trouve un évier et des rangements.

Les squelettes font partie de la mise en scène possible en prévision d’Halloween, mais, dans cet aménagement, le véhicule ne peut pas recevoir de blessés.
Il y avait à l’origine sur le toit un coffre que le nouveau propriétaire a démonté. Cela explique l’échelle.

Les gyrophares verts indiquent qu’il y a dans le véhicule un système de communication et permettent de le différencier des autres véhicules d’intervention.
Le coffre est réduit, mais le bras articulé que vous voyez permet de mettre à terre le groupe électrogène embarqué.
Toute l’électronique embarquée nécessite de l’électricité. Pour cela le van est équipé de 2 batteries supplémentaires. Celle qui sert à démarrer le véhicule est indépendante. Comme sur un camping car moderne, il y a aussi à l’extérieur une prise de raccordement au réseau électrique.
A la verticale du poste de conduite, une sorte de boîte à gants mobile cache aussi bien des fils!
Rendez vous mensuel CAMP 29 octobre 2017